Si le mot « Star » n’était pas aussi galvaudé il conviendrait parfaitement à Benjamin Franklin.

C’est en effet incontestablement le statut qu’il avait lors de son séjour à Paris entre 1776 et 1785, en sa qualité d’ambassadeur de la toute nouvelle république des Etats-Unis d’Amérique. Reçu à la cour et parmi la meilleure société parisienne, adulé, choyé et honoré, il vivait pourtant la plupart du temps très modestement dans sa maison de Passy, qui devient rapidement le centre d’une chapelle philosophique, scientifique et maçonnique gagnée aux idées nouvelles.

Comment résumer en quelques lignes la vie si riche et l’oeuvre si importante de Franklin?

Benjamin Franklin est né le 17 janvier 1706 à Boston. Son père, Josiah Franklin est artisan en bougies et savons. Sa mère, Abiah Folger, est la seconde femme de Josiah. Benjamin est le dernier né d’une fratrie de dix-sept enfants. Ses parents sont convertis au Puritanisme (doctrine protestante qui consiste à « purifier » l’anglicanisme de ses pratiques catholique romaine).

Benjamin Franklin est un très bon élève de la South Grammar School de Boston mais il doit retourner travailler avec son père à l’âge de 10 ans. Mais ce qui intéresse avant tout le jeune Benjamin ce sont les livres: «Je ne me souvient pas n’avoir jamais été sans savoir lire» dit-il dans son autobiographie. C’est pourquoi son père l’envoie, en 1718, travailler chez son demi-frère James, imprimeur à Boston, où il commence réellement à écrire et à lire. Les rencontres avec les clients de l’imprimerie lui ouvrent les portes de nombreuses bibliothèques.

En 1723, à 17 ans il va travailler chez un imprimeur à Philadelphie. Toute sa vie il restera fortement attaché à cette ville. Quelques mots de contexte: Philadelphie est la capitale de la Pennsylvanie, état fondé par le quaker anglais William Penn qui cherchait un refuge pour ce groupe religieux dissident, persécuté en Angleterre, qui rejetait la hiérarchie ecclésiastique et prônait l’égalité, la tolérance, la non-violence. Idéaux qui de tous temps seront chers à Franklin.

Philadelphie sera la ville de Franklin et la Pennsylvanie son état d’élection. Après un court séjour en Angleterre il revient à Philadelphie en 1729 et achète une imprimerie et un journal, la Gazette de Pennsylvanie où il publie des chroniques et des éditoriaux qui en font bientôt le quotidien le plus lu de l’Amérique coloniale.

Il imprime également le papier monnaie de l’État de Pennsylvanie et ce contrat très lucratif lui permet de rembourser ses dettes. Par la même occasion, il ouvre une boutique vendant du papier, des parchemins et divers autres articles. En janvier 1730, il est devient l’imprimeur officiel du gouvernement de la Pennsylvanie.

Parallèlement il créer « The Junto« , « la Junte », un groupe de discussion qui se réunit hebdomadairement pour débattre de sujets philosophiques.

En 1731 il fonde la première bibliothèque municipale qui devient en 1742 la «Compagnie de la bibliothèque de Philadelphie» qui comprend environ 8 000 livres, des instruments et outils de physique, une collection d’objets d’histoire naturelle, ainsi que des collections d’arts. Le modèle de la bibliothèque est copié à la grande joie de Benjamin Franklin dans tout l’État de Pennsylvanie, et dans les autres colonies. L’idée de rendre accessible les livres au plus grand nombre réjouissait Benjamin Franklin, qui y voyait un moyen de transmettre les idéaux de liberté.

Mais surtout il a en 1732 une idée géniale qui lui assurera sa fortune, celle de publier, sous le pseudonyme de Richard Saunders, un almanach, le  Poor Richard’s Almanack (l’Almanach du pauvre Richard) un recueil de maximes et de textes vantant les progrès de l’industrie et donnant des conseils économiques. La première édition se vend à 10 000 exemplaires et il continuera à le publier annuellement durant vingt-cinq ans.

Dévoué à sa ville de Philadelphie, c’est un homme impliqué dans la vie de sa cité: il créé également un corps de sapeurs pompiers et un hôpital public.

C’est durant cette période que Franklin étudie plusieurs langues étrangères dont le français, l’allemand, l’espagnol et l’italien.

Mais Benjamin Franklin n’était pas seulement un philosophe ou un penseur de premier plan, ni même un homme d’affaires avisé. Il était aussi passionné par les questions scientifiques et les progrès qu’elles pouvaient apporter à l’humanité. Les avancées devaient trouver des débouchés concrets.

Benjamin Franklin le scientifique :

C’est comme scientifique et inventeur que Franklin nous est certainement le mieux connu.

Il est particulièrement célèbre pour ses travaux dans le domaine de l’électricité, notamment ses expériences sur la foudre. En 1750, il rédige le protocole d’une expérience célèbre sur la foudre. Afin de prouver à ses contradicteurs de la Royal Society que les éclairs étaient de nature électrique, il propose de faire voler pendant un orage un cerf-volant relié à une clef métallique. Cette expérience suscite un grand intérêt en Europe et des expériences similaires sont menées, notamment par le Français Thomas-François Dalibard. Ces recherches conduisent à l’invention du paratonnerre, dont les premiers exemplaires sont installés sur sa maison, sur l’Independence Hall ainsi que sur l’académie de Philadelphie.

Aux recherches de Franklin sur l’électricité, on doit par exemple des termes aussi courants que «batterie», «positif», «négatif», «charge», etc.

La Royal Society reconnait la valeur des travaux de Franklin et lui décerne la médaille Copley en 1754.

Il est aussi un chercheur pionnier dans le domaine de la météorologie (cloches de Franklin) et même un des premiers hommes à monter dans une montgolfière.

En 1762, il invente le glassharmonica, instrument à clavier composé de verres frottés.

Il est l’inventeur des lunettes à double foyer comme du poêle à bois à combustion contrôlée, qui porte encore son nom (le Franklin).

En 1770, il est le premier à cartographier le courant marin du Gulf Stream qui longe le littoral est des États-Unis.

Il est le premier à proposer une expérience permettant de calculer la taille d’une molécule.

Il a aussi été le premier à proposer l’utilisation d’une heure d’été, pour économiser le bois. Celle-ci a été mise en place aux États-Unis pendant la Première Guerre mondiale pour économiser de l’essence.

Enfin il avait fait des calculs pour évaluer la population des États-Unis aux alentours de 1900 et en 1890, ses prévisions se sont révélées exactes avec une précision de 99,87 %.

Comme pour Thomas Edison, c’est le côté concret et pratique de la philosophie, de la science et des techniques qui l’intéresse. Mais pour Franklin, il n’est pas question de tirer un quelconque bénéfice de ses inventions. Il place immédiatement toutes ses inventions dans le domaine public et ne dépose aucun brevet. Il indique clairement dans ses écrits qu’il s’agissait là d’une volonté délibérée : « … de même que nous profitons des avantages que nous apportent les inventions d’autres, nous devrions être heureux d’avoir l’opportunité de servir les autres au moyen de nos propres inventions ; et nous devrions faire cela gratuitement et avec générosité.»

Tout ceci est conforme à la fois à ses idéaux religieux et moraux, mais également maçonniques.

Benjamin Franklin franc-maçon :

En effet, au mois de février 1731 il contracte un engagement qu’il considère comme l’un des plus importants de sa vie. Il est initié franc-maçon au sein de la loge Saint-John de Philadelphie à laquelle il restera toujours fidèle. Cette loge travaillait avec des patentes venues d’Ecosse et se réunissait dans une taverne dénommée « Le Dragon Vert« .

La loge Saint-John jouait en fait le rôle de Grande Loge Provinciale. Benjamin Franklin en devient le second Grand Surveillant en le 24 juin 1732. Puis en 1734 il devient à la fois le Vénérable de la Loge et le Grand Maître de Pennsylvanie. La Grande Loge de Pennsylvanie est reconnue par la Grande Loge des Modernes de Londres. Benjamin Franklin y siégera en qualité de Grand Maître Provincial en 1760. La Grande Loge de Pennsylvanie prendra son indépendance en 1778.

En 1733, c’est de l’imprimerie de Benjamin Franklin que sort la première édition américaine des « Constitutions d’Anderson ».

La loge Saint-John est un foyer important de propagande, dès le début des années 1770, pour les idées d’indépendance des colonies américaines.

Benjamin Franklin « Père Fondateur » des Etats-Unis :

De retour de voyage en Europe le 5 mai 1775, juste après les batailles de Lexington & Concord (19 avril 1775) qui marquent le début de la guerre d’Indépendance, Benjamin Franklin prend fait et cause pour les Insurgeants.

C’est un soutien de poids pour les rebelles. A 69 ans, Benjamin Franklin est assurément, de part sa notorité et son prestige, le plus célèbre des ralliés à la cause de la liberté américaine.

Notons que Franklin avait des idées très avancées pour son temps; il avait par exemple affranchit ses esclaves dès 1772.

Il a une place à part parmi ceux que les américains désignent sous le noms de « Founding Fathers« , les pères fondateurs des Etat-Unis, à savoir les 56 signataires de la Déclaration d’Indépendance et les 39 signataires de la Constitution.

Il est en effet le seul à avoir signé la Déclaration d’Indépendance (1776), le Traité de Paris (1783) et la Constitution (1787).

La jeune république américaine l’envoie dès 1776 trouver des soutiens en France.

Benjamin Franklin à Paris ou l’ambassadeur franc-maçon :

Benjamin Franklin avait déjà visité la France entre août et octobre 1767. Il avait, à cette occasion, été présenté à Louis XV à Versailles et à tout ce que la capitale comptait comme scientiques, philosophes et adeptes de ce que l’on commençait à appeler « les Lumières« .

En décembre 1776, c’est le représentant de la toute nouvelle république des Etats-Unis d’Amérique qui arrive à Paris. Un ambassadeur de marque en quelque sorte.

S’il ne peut avoir de soutien officiel de la cour de Versailles qui ne veut pas se mettre mal avec le cabinet Saint-James, Franklin fait rapidement des émules et obtient financement, armes et volontaires.

Après avoir vu Franklin, le Marquis de La Fayette embarque le  26 avril 1777 depuis Bordeaux sur un bateau baptisé La Victoire pour voler au secours des Insurgeants et défendre la Liberté. Suivront le vieux marquis de Rochambeau, La Rouerie, Noailles…

Le très célèbre Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, lorsqu’il n’écrit pas Le Barbier de Séville ou Les Noces de Figaro, créé une société fictive, la Maison Hortalez, qui achète et transporte des armes en direction des troupes de Washington.

Il est aidé également en sous main par le cousin du roi, Philippe d’Orléans et son fidèle Choderlos de Laclos, laison dangereuse s’il en fut…

Après avoir été férus d’Angleterre (on pense par exemple à Montesquieu…), les philosophes et les esprits ardis s’entichent de ces bons américains, proches, selon eux, de l’état de nature de Rousseau. Ils représentent un idéal de liberté mais aussi, pour les officiers lassés d’une trop longue paix, un moyen de prendre une revanche sur l’Angleterre après la guerre de Sept Ans (1756-1763) qui a vu la perte des colonies américaines et notamment du Canada (« quelques arpents de terre gelée » disait fiéleusement Voltaire…).

Benjamin Franklin est reçu à la Cour et dans tous les salons importants dont principalement celui de Mme Helvetius qui rassemble les aristocrates gagnés aux idées nouvelles et les bourgeois acquis aux réformes.

Quel contraste entre la tenue modeste de Franklin, ses habits de draps bruns ses cheveux pendants et le faste de la cour de Louis XVI. Il représente physiquement le Nouveau Monde, industrieux, modeste, travailleur… Pourtant des « modes Franklin » naissent à Paris comme celui de la coiffure « à la paratonnerre » qui fait fureur parmi les élégantes! Le comte de Ségur, l’ami et le frère de La Fayette décrira dans ses mémoires « le maintien simple mais fier, le langue libre et sans détour » de Franklin et de ses américains.

Pendant près de 9 ans, Franklin sera reçu et célébré parmi tous ceux qui pensent que ce qui se passe en Amérique préfigure ce qui pourrait bien se passer un jour en France.

Mais surtout, Franklin continue d’avoir en France une activité maçonnique intense. Il est admis (le même jour que John Paul Jones) en 1778 au sein de la loge la plus prestigieuse du Grand Orient à Paris, celle des Noeuf Soeurs.

Projetée par Helvétius (1715-1771) et réalisée par Lalande, la Loge des Noeuf Soeurs est créée à Paris en 1776. Elle est composée de tout ce que Paris compte d’esprits ardis et novateurs. Elle comprend notamment, outre Lalande, des personnalités aussi importantes qu’Antoine Court de Gébelin (1725–1784), Camille Desmoulins (1760–1784), Jean-Baptiste Greuze (1725–1805), Jean-Antoine Houdon (1741–1828), Bernard de Lacépède (1756–1825), Adrien-Nicolas Piédefer, marquis de La Salle (1735–1818), Carle Vernet (1758–1835), Jean-François Marmontel (1723–1799), Pierre-Louis Ginguené (1748–1815), Jacques Montgolfier (1745–1799), Niccolò Piccinni (1728–1800), Emmanuel Joseph Sieyès (1748–1836), Nicolas Chamfort (1741–1794), Joseph-Ignace Guillotin (1738–1794), Pierre Jean George Cabanis (1757–1808) ou Jean Sylvain Bailly (1736–1793)…

Condorcet était membre de la société associée à la loge mais n’a jamais été intié.

C’est la loge des Noeuf Soeurs qui initie franc-maçon Voltaire (Figure emblématique de la philosophie des Lumières, ) au grade d’apprenti le 7 avril 1778, un peu mois de deux mois avant la mort du vieux philosophe (30 mai). Voltaire entre dans le Temple ceint du tablier d’Helvétius, au bras de Franklin. Unique concession faite au grand homme: on ne lui met pas de bandeau.

Benjamin Franklin sera même le Vénérable Maître de la Loge des Noeufs Soeurs, entre 1779 et 1781. Sous son impulsion des sociétés savantes seront créées comme la société Opollonienne, future Société Musée de Paris.

Il fait surtout de la Loge des Noeufs Soeurs un foyer ardent de propagande en faveur de la Révolution américaine. Ce sont les idées de Liberté, d’Egalité, de Fraternité qui sont largement développées. Ceci avec une facilité d’autant plus grande que George Washington, mais aussi La Fayette, Rochambeau, Noailles, Ségur, Beaumarchais, Philippe d’Orléans, Choderlos de Laclos et bien d’autres sont tous francs-maçon.

C’est l’esprit ancien qui est battu en brêche. La Monarchie absolue apparaît bientôt comme un régime obsolète et tyrannique qu’il va falloir remplacer un jour. Les plus nombreux pensent à une monarchie constitutionnelle à l’image de ce qui se fait en Angleterre, les plus audacieux pensent à la République, à l’image de ce qui se fait en Amérique.

Le retour du héros :

Benjamin Franklin revient aux Etats-Unis en 1785 dans cette jeune république qu’il a puissament aidé à construire. Il est incontestablement, avec George Washington, le héros des américains. A 79 ans il aspire au repos mais est triomphalement élu le 18 octobre 1785 Président (on dirait aujourd’hui Gouverneur) de l’Etat de Pennsylvanie. Il le restera jusqu’au 7 novembre 1788.

Il profite de la fin de son mandat de Président pour mettre la touche finale à la rédaction de son Autobiographie, commencée en 1771, à destination de son petit-fils (que Voltaire avait « bénit » avec ces deux mots en anglais “God and Liberty,” en ajoutant, toujours en anglais, “this is the only appropriate benediction for the grandson of Monsieur Franklin.”). Il y développe un programme en 13 vertus; la tempérance, le silence, l’ordre, la détermination, la frugalité, l’industrie, la sincérité, la justice, la modération, la propreté, la tranquilité, la chasteté et l’humilité. Chaque vertu était accompagnée d’une maxime que je ne résiste à vous présenter :

« TEMPERANCE. Eat not to dullness; drink not to elevation. »
« SILENCE. Speak not but what may benefit others or yourself; avoid trifling conversation. »
« ORDER. Let all your things have their places; let each part of your business have its time. »
« RESOLUTION. Resolve to perform what you ought; perform without fail what you resolve. »
« FRUGALITY. Make no expense but to do good to others or yourself; i.e., waste nothing. »
« INDUSTRY. Lose no time; be always employ’d in something useful; cut off all unnecessary actions. »
« SINCERITY. Use no hurtful deceit; think innocently and justly, and, if you speak, speak accordingly. »
« JUSTICE. Wrong none by doing injuries, or omitting the benefits that are your duty. »
« MODERATION. Avoid extremes; forbear resenting injuries so much as you think they deserve. »
« CLEANLINESS. Tolerate no uncleanliness in body, cloaths, or habitation. »
« TRANQUILLITY. Be not disturbed at trifles, or at accidents common or unavoidable. »
« CHASTITY. Rarely use venery but for health or offspring, never to dullness, weakness, or the injury of your own or another’s peace or reputation. »
« HUMILITY. Imitate Jesus and Socrates.

Benjamin Franklin qui était végétarien depuis sa jeunesse et croyait tellement aux bienfaits de l’air qu’il prenait des « bains d’air » au moins une heure par jour pour se purifier.

Franklin croyait très certainement en Dieu, mais pas aux dogmes véhiculés par les églises et notamment l’Eglise catholique. On retrouve bien là des réminiscences de son éducation puritaine et calviniste. Il resta fidèle jusqu’à la fin à la conception de Dieu telle qu’exposée par son ami le pasteur évangélique George Whitefield (dont il publia les oeuvres sur son imprimerie) qui proclamait « la liberté de conscience comme un droit inaliénable de chaque créature rationnelle« . Il croyait en un Dieu créateur et ordonnanceur (Ordo Ab Chaos…), supérieur et insdiscible, inaccessible à l’intellingence humaine. Bref le concept de Grand Architecte de l’Univers lui convenait très bien !

Benjamin Franklin meurt le 17 avril 1790 à l’âge de 84 ans. Il vait souhaité avoir une cérémonie d’enterrement avec le «moins de cérémonie et de dépense possible». Plus de 20 000 personnes assistent à ses funérailles. Il est enterré à la Christ Church Burial Ground à Philadelphie. En France l’Assemblée Nationale, sur proposition de Mirabeau, lui rend un hommage solennel et Condocet fait son éloge funèbre à l’Académie des Sciences dont Franklin était membre depuis 1772. Condorcet dira notamment: « La célébrité de Franklin dans les sciences lui donna pour amis tous ceux qui les aiment et les cultivent« …

Il lèguent tous ses biens aux villes de Boston et de Phadelphie. Il souhaite dans son testament qu’une partie de la somme versée à ces villes (100 000 livres sterling) soit utilisée pour construire des hôpitaux, infrastructures, fortifications, écoles…

Il ne laisse rien à ses héritiers: lui même n’avait rien réçu à sa naissance et cela ne l’avait pas empêché de faire fortune. Il convient donc à ses descendants de faire de même! Il croyait aux vertus de l’intelligence et du travail, pas à celles de l’héritage!

Il lègue simplement à son ami et frère George Washington son bâton de pommier sauvage avec lequel il avait pour habitude de se promener.

Il reste pour tous le modèle exemplaire de l’honnête homme, de l’intellectuel porté à la concrétisation de ses découvertes, du scientifique humaniste, du franc-maçon qui voulait oeuvrer ici et maintenant à la réalisation de son idéal.

A l’heure ou les valeurs semblent vacillantes, souvenons nous de Benjamin Franklin… et agissons!

Pour aller plus loin :

° Washington, la Fayette, Capitole…, sur ce site.
° Independance Day, sur ce site.
° « Le symbole perdu décodé », d’Alain Bauer & Roger Dachez., sur ce site.
° Deux expositions à Paris pour rendre hommage à Benjamin Franklin, sur ce site.
° Autobriography of Benjamin Franklin, sur Google Books.
° Benjamin Franklin, sur Wikipedia, en anglais.
° Le site de la Grande Loge de Pennsylvanie, en anglais.

Source :

http://www.jlturbet.net/article-benjamin-franklin-homme-politique-homme-de-science-journaliste-et-franc-macon-41604985.html

« Nous sommes esclaves de ce qui se passe devant nous. L’ignorance est l’incompétence de ce qui se suit. On croit que..Mais en vrai la réalité en est tout autre. » Si vous ne voulez pas rester tributaire de ce système aider nous à vous informer d’avantage , Partagez les articles sur vos réseaux sociaux en cliquant sur le bouton ci dessous.

Paix et sincérité à tous !

Eveil-delaconscience

Pin It on Pinterest

Shares
Share This
%d blogueurs aiment cette page :