Abeille -

L’homme étend nuisible pour lui-même comme pour ses propres congénères a désormais fait un pas-de-géant.

La Commission européenne vient de publier un rapport d’étude épidémiologique (Epilobee) qui concerne les mortalités de colonies d’abeilles au cours de la période allant de l’hiver 2012 à l’été 2013, dans 17 Etats européens, dont la France.Cette étude a été financée à hauteur de 3,3 millions d’euros par Bruxelles, auxquels se rajoutent les contributions financières de chacun des Etats membres.

Des voix se sont empressées de juger les résultats de cette étude, moins mauvais qu’attendu, considérant que certains d’entre eux étaient même encourageants. Pourtant, une lecture attentive du rapport montre que la situation demeure catastrophique pour certains pays et, en particulier, pour la France et la Belgique.

Les taux annuels de mortalité des colonies constatés en France au cours de cette période étaient très importants : de 14,1 % au cours de l’hiver 2012 et 13,6 % au cours du printemps et de l’été suivants. Soit une mortalité de l’ordre de 28 % en moins d’un an (trois trimestres) !

De quoi sont donc mortes ces colonies d’abeilles ?

A ce stade, le rapport n’apporte pas de réponse et, d’ailleurs, le protocole de cette étude – qui va être poursuivie cette année – ne permettra pas d’obtenir une réponse scientifique définitive.

Parce qu’il présente une étrange lacune. Alors qu’il est globalement admis que les causes de mortalité des abeilles relèvent de deux grandes catégories de facteurs : des agents biologiques (bactéries, virus, acariens parasites, frelons prédateurs, etc.) et des pesticides, le protocole de cette étude ne considère ici qu’un seul groupe de facteurs, les agents biologiques, et pas les pesticides !

C’est une erreur grave, car non seulement les pesticides peuvent agir par eux-mêmes, mais aussi en interaction avec les facteurs biologiques. Or, on ne trouve que ce que l’on cherche et, en ne recherchant que les agents biologiques, on ne risque pas d’incriminer, éventuellement, les pesticides ou leurs interactions avec des agents biologiques… Ce choix de Bruxelles n’est pas un choix scientifique, mais politique.

https://www.youtube.com/watch?v=jOzYazUx15k

Qui pis est, les chiffres de mortalité des colonies ne rendent pas compte, à eux seuls, de l’état de santé des colonies d’abeilles. Il a été souvent montré que de nombreuses colonies d’abeilles s’affaiblissent, avec comme conséquence une diminution des récoltes de miel qui les pénalise en particulier pour leur développement à long terme. Moins de récoltes pénalise aussi les apiculteurs, et particulièrement les professionnels, qui en tirent leurs revenus d’éleveurs.

Enfin, et encore plus inquiétant, l’affaiblissement des abeilles domestiques et sauvages pénalise aussi leur activité de pollinisation, indispensable pour plus de 80 % des plantes cultivées et sauvages.

Pour obtenir des réponses sérieuses à la question de la mortalité des abeilles en Europe, il est donc nécessaire de poursuivre cette étude en ne négligeant pas des facteurs importants comme les pesticides, auxquels les abeilles domestiques – mais aussi les milliers d’espèces d’abeilles sauvages – sont largement exposées en Europe.

Ce sont les insecticides, bien sûr, mais aussi les autres familles (fongicides, herbicides, acaricides, etc.) qui peuvent entraîner des effets négatifs, par eux-mêmes, ou en interactions avec les insecticides et les agents pathogènes.

Concernant les pesticides, il a été montré par plusieurs avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) que les méthodes d’évaluation de leurs effets sur les abeilles actuellement utilisées souffrent de très graves faiblesses et doivent être profondément révisées. La Communauté européenne, qui considère que la santé des abeilles est une priorité, se doit de fournir les moyens de financer des recherches appliquées sur la mise au point de ces méthodes. Il y a urgence !

* Gérard Arnold est directeur de recherche au CNRS

Animal + pesticides - 1

Colonie D’abeilles :

Dans La Colonie on retrouve 3 types d’abeilles :

* 1 Reine qui est une femelle sexuée, un peu plus grande qu’une ouvrière,l’abdomen plus long.

Elle peut vivre jusqu’à 4 ans et tout au long de sa vie elle va pondre des oeufs ( jusqu’à 1000 par jour!…) qui donneront naissance à des larves mâles (oeufs non fécondés), ou femelles (oeufs fecondés) selon sa volonté.

En effet, fécondée lors de son unique vol nuptial, elle va stocker les gamettes dans sa spermathèque pour toute sa vie, de ce fait elle contrôle la fécondation des oeufs au moment de la ponte.

Plusieurs dizaines de milliers d’ouvrières qui sont des femelles non sexuées qui nourissent les larves, nettoient protègent la ruche et partent récolter le nectar et le pollen des fleurs, nécessaires à la colonie.

son altesse la Reine

ouvrières

 

* Quelques dizaines de faux bourdons qui sont des mâles, plus gros et massifs, les yeux globuleux, présents uniquement au printemps et au début de l’été.
Ils ne servent à rien sinon à féconder une éventuelle nouvelle reine. Ils sont expulsés de la ruche (ou tués) par les ouvrières dès que leur présence n’est plus utile.
faux bourdons
La reine peut donc décider du sexe des larves, par contre, une même larve femelle deviendra reine ou ouvrière selon la nourriture qu’elle recevra des nourrices durant les premiers jours de sa vie !…
Il y a donc cohésion collective et harmonie parfaite au sein de la colonie.Les abeilles possèdent à l’extrémité dorsale de l’abdomen une petite glande évaginable à volonté qui émet alors une phéromone capable d’appeler ses congénères :
la glande de Nassanofglande de Nassanof
.Lorsqu’elles ventilent sur la planche d’entrée de la ruche avec cette glande sortie, on dit qu’elles « battent le rappel » .
Homme + pesticides -
Animal + pesticides - 4
Animal + pesticides - 3

 

Les causes engendrées par l’homme ne sont que votre incapacité à prendre en compte les effets qu’il peut en résulter, ne vous étonnez pas, tout ceci c’est à cause de vous.

C’est comme en politique, tout le monde sait que le monde par en vrille car vous mettez des personnes qui ne respectent rien et qui sont corrompues, mais vous rester encore là à voter et vous croire libre et en démocratie… Ne soyez pas un hypocrite à rester dans une matrice à mettre des likes et ne rien y faire ! Reprenez votre existence en main, en contactant les associations en vigueur, mais aussi en partageant ce savoir à vos proches.

Quand les hommes cesseront de se mentir, ils cesseront de mentir aux autres. Ce sera le commencement de la véritable humanité. C’est ce que nous défendons.

Paix et sincérité à tous !

Eveil-delaconscience

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