En 1824, le physicien français Joseph Fourier découvre le phénomène de l’effet de serre et son effet sur le bilan thermique de la Terre.

En 1896, Svante Arrhenius publie un article décrivant le phénomène, et proposant une prédiction de l’élévation de la température atmosphérique en cas de doublement de la concentration en CO2.

Dans les années 1980, cette question refait surface à l’échelle mondiale, avec la création du GIEC en 1988. Celui-ci arrive à la conclusion que, très probablement, le climat de la Terre se réchauffe du fait de l’activité anthropique.

Des enjeux nouveaux émergent pour des secteurs localement très vulnérables aux changements cilmatiques tels que l’agriculture ou la forêt, ou encore les zones habitées situées sous le niveau de la mer (Polders) ou les îles basses (AOSIS :

Alliance des petits états insulaires, menacés par une augmentation du niveau de la mer. Les zones chaudes ou subdésertiques sont concernées par un risque accru de désertification, salinisation ou incendies alors que les constructions appuyées sur le pergélisol perdent leur stabilité là où il fond anormalement.

Cet avant-bilan a été fait alors que les énergies fossiles étaient en croissance, et que les industries, individus et sociétés n’en ont jamais été aussi dépendants. Des discussions ont alors préparé la convention de Rio dont les acteurs ont été pour la première fois réunis à une même table de discussion dans le but d’arriver à des accords.

L’économie, aux premières loges de l’argumentation, subira elle aussi les conséquences du dérèglement climatique[réf. nécessaire]. Un des enjeux majeurs du XXIe siècle sera de conjointement développer des stratégies de lutte contre les émissions de CO2 et d’adaptation aux dérèglements climatiques et à leurs conséquences sociales, économiques, agronomiques et environnementales .

Effets géopolitiques : conventions et acteurs :

Éléments précurseurs et conventions :

Article détaillé : sommet de la terre :

La négociation climatique s’est effectuée dès la remise du premier rapport du GIEC de 1990, qui a débouché sur le sommet de la terre tenu à Rio de Janeiro en 1992. Cette conférence établissait une série de normes en matière de lutte contre le réchauffement climatique et en faveur du développement durable, sans toutefois imposer aucune contrainte aux pays signataires. Cette conférence a permis « d’admettre le fait politique de la réalité scientifique du risque du changement climatique ».

La divergence entre les états était claire et les tensions parfois vives entre les niveaux ministériels. Toutefois, les enjeux de tenir une telle conférence n’ont pas été dictés uniquement dans l’optique d’un réchauffement du climat.

Effectivement, la liaison avec la sécurité énergétique mondiale, l’émergence du tiers monde comme grand consommateur potentiel d’énergie et le maintien d’une consommation abondante des États-Unis, ont pesé dans la balance.

Il semble qu’aujourd’hui, la coopération internationale doit suivre trois axes complémentaires : la coopération politique, la coopération technologique et la coopération financière. On peut, en suivant ces trois axes, effectuer plusieurs propositions telles que : la fixation d’objectifs à long terme d’ici 2050, le renforcement des marchés du carbone, un accord spécifique sur la déforestation évitée ou encore la mise en place d’accords sectoriels. Une réflexion dans ce sens permettrait de renouveler l’approche de la négociation climat.

Acteurs :

États-Unis et Tiers monde :

Article détaillé : politique environnementale des États-Unis d’Amérique :

La guerre du Golfe de 1991 au Moyen-Orient s’insère dans le contexte et illustre la primauté des intérêts énergétiques américains sur la question environnementale.

La peur de se faire dépasser par les blocs émergents a amené les États-Unis à rejeter tous les pourparlers en matière de Quota d’émission de gaz à effet de serre et de taxes sur le carbone, qu’ils percevaient comme une « restriction de la souveraineté du Congrès américain »et une entorse au libre échange.

La majeure partie des pays en développement n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto, mais à la base ce sont les pays industrialisés qui sont la source du problème avec les États–Unis en tête. C’est dans cette optique que la première étape passe par la volonté d’assumer cette responsabilité.

« Le plus grand danger planétaire qui planera sur la paix dans le monde ces prochaines années découlera non pas des actes irrationnels d’États ou d’individus, mais des demandes légitimes des démunis du monde entier. ». L’avènement de Kyoto accentue davantage la dissymétrie entre les différents acteurs. La puissance de groupes de pression pétroliers, charbonniers et électriques suffisent à montrer le poids des intérêts. [Quoi ?]».

Avec Kyoto, de nombreuses solutions sont avancées, la diversification des ressources énergétiques et les bourses du carbone, mais seront jugées trop contraignantes par les États-Unis. En effet, ces derniers n’étaient pas prêts à lancer de tels marchés et n’avaient aucun « schéma opérationnel », ayant basé l’ensemble de leur géostratégie sur le pétrole.

De plus, les quotas d’émissions sont inacceptables pour les pays en développement qui se doivent de réduire leurs émissions existantes par rapport à 1990. Les pays du Sud et membres du G 7 voient donc une initiative des pays du nord pour restreindre leur développement.

L’Union européenne :

Zones à risques de submersion, pour l'Europe

Alors que les États-Unis, la Chine et l’Australie rechignaient à soutenir le protocole de Kyoto, l’Union européenne a été leader dans le dossier du réchauffement climatique. L’Europe a été contrainte de négocier en un bloc homogène pour des raisons de subsidiarité et de non concurrence déloyale entre états, ce qui lui a aussi permis de rappeler son poids géopolitique.

Le GIEC a rappelé à l’Europe sa vulnérabilité face au risque de Submersion et d’érosion côtière pour sa façade ouest mais aussi les risques de sécheresses graves (salinisation, désertification, incendies pour le sud européen). Les modèles projettent d’importantes différences régionales et locales.

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Les capacités de résilience écologique des écosystèmes deviennent aussi un enjeu socio-économique (Beaucoup d’usines chimiques, de raffineries, de grands ports stratégiques, des centrales électrique, dont nucléaires sont construites sur les littoraux. Ce sont aussi sur des atolls vulnérables à la submersion qu’on a fait de nombreux essais nucléaires (Moruroa en particulier…)
Ce sont aussi sur les littoraux qu’ont subsisté de nombreux milieux naturels précieux et menacés (par exemple en France coûteusement achetés par le Conservatoire du littoral en France) ; Ils abritent une partie importante des réserves naturelles et de la biodiversité mondiale.

De nombreux récifs du domaine ultramarin de l’UE risquent de ne pas pouvoir croître assez vite pour s’adapter à une montée de l’eau, surtout si celle-ci devient plus turbide et polluée en raison d’une augmentation de l’érosion, ce qui semble être déjà le cas. Beaucoup de ressources sont menacées par la montée des océans ou le réchauffement des écosystèmes terrestres.

Faits et projections économiques :

The Economist soutenait que la meilleure stratégie est de continuer de développer la prospérité et la technologie de manière à être mieux équipés pour affronter le réchauffement climatique (…) avec une économie 300 % plus forte qu’elle ne l’est actuellement en 2095, elle serait plus en mesure de faire face aux coûts du changement climatique.

Dans le même ordre d’idée, R.J. Eaton, PDG de Chrysler, avance que « 97 % du CO2 provient de sources naturelles et les autos ne contribuent que pour un huitième de la faible partie de CO2 attribuable aux humains » ..

Dans son rapport de 700 pages remis au gouvernement britannique, le rapport Stern, l’ex-économiste de la banque mondiale Nicholas Stern parle de coûts allant jusqu’à 7 000 milliards de dollars si les gouvernements ne prennent pas de mesures radicales au cours des dix prochaines années, ce qui représente un coût plus élevé que les deux grandes guerres mondiales et que la crise économique de 1929.

De plus, son rapport parle de plus de 200 millions de réfugiés victimes de sécheresse et d’inondations par année. La FAO abonde dans le même sens. Celle-ci mentionne le fait que 65 pays en développement comptabilisant la moitié de la population, subiraient des pertes de 280 millions de tonnes, soit 16 % du PIB agricole et 56 milliards de pertes, sous l’effet des changements climatiques.

La Chine est une des rares bénéficiaires de la situation, avec une augmentation de 15 % de sa production céréalière pour 360 millions de tonnes de plus. Selon L’OCDE, les pays en développement sont les grands perdants de cette conjoncture, avec des pertes de l’ordre de 57 à 121 milliards, comparativement à des pertes oscillant entre 13,5 et 17,6 milliards de dollars pour les pays développés.

Le World Watch Institute est aussi très pessimiste, il estime qu’en 2025, 40 % de la population mondiale pourraient vivre des épisodes de stress hydrique. La ségrégation sur le plan territorial est donc très forte et les différents pays ne seront pas touchés à parts égales par le réchauffement. Cette situation, pourrait dégénérer en conflit armé car des ressources en eau sont indispensables, tandis que les sources d’eaux douces pourraient être mises à rudes épreuves à certains endroits de la terre.

Impact sur l’agriculture des États–Unis :

L’agriculture des États-Unis serait aussi fortement touchée par les changements climatiques, et ce, même si leur position demeure bien tranchée sur la question. L’industrie agroalimentaire américaine, tout de même très puissante, subirait de lourdes pertes. En somme, en modifiant des variables comme la température, la pluviométrie, la qualité des sols, le drainage et l’érosion, l’agriculture s’y trouverait modifiée dans son ensemble et certaines espèces agricoles considérées sténotherme et peu tolérantes aux changements brusques s’en trouveraient perturbées.

En effet, dans un scénario à triplement des émissions préindustrielles, les pertes agricoles oscilleraient entre 10 et 25 % de la valeur pour la période 2020-2049 et de 27-69 % pour la période allant de 2070-2099. Cette analyse a été réalisée pour l’est du 100e méridien qui établit la limite entre l’agriculture pluviale et irriguée et qui est le grenier des États-Unis avec 72 % du rendement agricole.

L’ouest plus aride et reposant sur l’agriculture irriguée répond à une dynamique toute différente avec la Californie en tête. Celle-ci répond directement à la disponibilité de la couverture neigeuse des montagnes de la Sierra Nevada qui lui fournissent 75 % de son eau au printemps et en été. Cette couverture neigeuse pourrait décliner de 30 à 70 % dans un scénario à doublement des émissions causant des effets dramatiques pour l’agriculture et les besoins urbains en eau, plus criants en période de sécheresse.

Néanmoins pour nuancer ces « prévisions » rappelons que les observations montrent que le centre des États-Unis s’est refroidi durant une bonne partie du XXe siècle et que certains États sont plus froids que dans les années 1930.

Autres régions :

L’ensemble des impacts découlant de cette étude pourrait être projeté dans le monde entier, mais avec sûrement certaines réserves. Cette projection pourrait aussi s’appliquer pour les hauts massifs en Anatolie qui sont le siège du fleuve Euphrate et des montagnes du rift éthiopien qui alimentent le Nil.

L’Allemagne : le Géant vert :

C’est en 1998 que le tournant vert s’est accompli pour l’Allemagne lorsque le parti SPD avec Gerhard Schröder en tête et le parti vert de Joschka Fischer ont fait une alliance, soit la coalition rouge-verte. Cette alliance a fait en sorte que les SPD-Verts avec 47,6 % des suffrages ont remporté de justesse cette élection contre les autres partis (la CDU/CSU, le FDP et le PDS), qui en avaient 46,4 %. Ce virage vert a entraîné une réingénierie fulgurante des modes de production allemands, ce qui n’a pas été sans contrainte pour le système social .

L’Allemagne est un géant industriel, soit le 4e pays au niveau mondial avec 432 794 milliards de dollars par année provenant de ce secteur. Son secteur charbonnier est aussi fort prépondérant depuis longtemps, ce qui lui donne fort à faire pour se restructurer. Pour atteindre ses objectifs de Kyoto, l’Allemagne se devait de réduire ses émissions de 21 % par rapport à l’année de référence de 1990.

En comparaison, l’ensemble de l’Union européenne ne devait réduire ses émissions que de 8 %. De plus, l’alliance rouge-verte convenait aussi à l’abandon du nucléaire d’ici 2020, ce qui ne conduit à rien de favorable pour la lutte aux gaz à effet de serre, puisqu’un tiers de l’énergie produite provient de ce secteur. Sous cette conjoncture, on s’attend à ce que les émissions de CO2 augmentent de 45 millions de tonnes, pour combler le vide laissé par le nucléaire. On mise donc sur les énergies renouvelables et, bien sûr, l’efficacité énergétique.

Mesures mises en œuvre :

L’Allemagne, en 2002, était déjà parvenue à réduire de 18 % (OCDE, 2006) ses émissions de gaz à effet de serre. Pour en arriver là, le gouvernement a eu recours à une multitude de mesures.

Dans le domaine du bâtiment, les nouvelles constructions vont abaisser les besoins en énergie de 30 %. L’utilisation de la géothermie, des pompes à chaleur, des chaudières fonctionnant au bois et des collecteurs solaires.

Dans le domaine des transports : On a établi des taxes sur les poids lourds, on a introduit des carburants sans soufre, augmenté le rendement des carburants de 15 % sur les moteurs de nouvelle génération en accord avec les constructeurs automobiles, utilisé du gaz naturel, de l’éthanol et finalement favorisé le transport en commun.

Dans le domaine du transport de marchandises : L’accent est mis principalement sur le développement du réseau ferré.

Dans le domaine industriel et le secteur des services : Le secteur économique devait s’engager à réduire ses émissions de CO2 de 28 % entre 1990 et 2005.

L’Allemagne s’est engagée à produire de l’énergie renouvelable, mais cette dernière se doit d’être utilisée de manière méthodique. Chaque habitant ainsi que les compagnies doivent s’engager à réduire leur consommation d’énergie. De cette façon, il serait possible d’économiser 40 TWh/an, soit l’équivalent de la production de quatre centrales nucléaires.

Canada :

Le Canada au début des années 1980 était un leader en matière climatique. Ce rôle se retrouva à l’apogée à la conférence de Rio où il joua un rôle de premier plan. Le Canada a signé le protocole de Kyoto en 1997, mais il ne l’a jamais ratifié. Ces engagements faisaient en sorte qu’il devait réduire de 6 % ses émissions atmosphériques par rapport au niveau de 1990, et ce, jusqu’à 2012.

La forte dépendance du Canada envers les États-Unis en matière économique et commerciale a obligé le gouvernement alors en place à faire preuve de très peu d’autonomie et à suivre la position américaine.[réf. nécessaire]

Situation en interne :

Brian Mulroney et Jean Chrétien étaient tous les deux en faveur d’une action mondiale concertée dans le dossier des changements climatiques. Cependant, la venue d’un nouveau gouvernement conservateur piloté par Stephen Harper change la donne et la question environnementale est reléguée au second plan, au détriment du développement économique. Ce dernier en 2006 a affirmé son désir de retraiter du protocole de Kyoto qu’il percevait comme un complot socialiste tout en remettant en cause la fameuse courbe du Bâton de Hockey. Sa position cadre très bien avec celle du président américain George W. Bush et avec celles des lobbys du pétrole.

Ce même gouvernement vient de publier un rapport d’étude sur les coûts qu’engendrerait le respect des objectifs de Kyoto. Ce rapport fait état d’une augmentation de 25 % du taux de chômage, soit une perte nette de 275 000 emplois. De plus, limiter le tiers des émissions dans le secteur des transports, selon ce rapport, ferait doubler le prix du gaz naturel et augmenterait de 60 % le coût de l’essence.

De plus, cette étude évalue que limiter les émissions d’une tonne de carbone coûte en moyenne 195 $. Cependant, les effets sociaux positifs ne sont pas inclus dans ce rapport, comme les marchés des énergies renouvelables et les bourses du carbone.

Le gouvernement conservateur s’est tout de même doté d’un plan de lutte aux gaz à effet de serre. Ce plan permettrait aux émissions de GES d’augmenter jusqu’en 2012 pour ensuite les faire diminuer de 20 % sous le niveau de 2006 en 2020. Les émissions seront toutefois 10 % plus élevées que ce que Kyoto prévoyait.

Bilan des émissions selon les provinces :

En 2003, le Canada émettait environ 740,2 mégatonnes de GES et ce chiffre en 2007, selon la croissance économique actuelle, devrait être encore plus élevé.

La majeure partie des provinces ne veulent pas payer pour la pollution induite par les sables bitumineux de l’Alberta, d’autant plus que l’Alberta refuse de freiner l’extraction de ses hydrocarbures.

Les sables bitumineux :

Article détaillé : Sables bitumineux 

À l’aube de 2004, on estimait que les réserves s’établissaient à 315 milliards de barils. L’extraction en Alberta est de 1 million de barils par jour, mais les États-Unis font actuellement pression pour monter la capacité d’extraction à 5 millions de barils par jour. Ces derniers pourraient devenir de la sorte moins dépendants de l’or noir du Moyen-Orient et pourraient s’offrir cette ressource stratégique.

Il faut des quantités importantes d’eau pour produire un baril de pétrole brut synthétique. Entre 2 et 4,5 barils d’eau sont nécessaires pour produire un seul de ces barils .

Actuellement, le gouvernement a approuvé l’utilisation de 370 millions de mètres cubes d’eau (2,3 milliards de barils) de la rivière Athabasca par an. Cependant, l’ambitieux programme d’extractions pourrait faire monter ce chiffre à 529 millions de mètres cubes (3,3 milliards de barils).

Au niveau des émissions atmosphériques, les sables bitumineux sont ce qui a fait le plus augmenter les émissions atmosphériques au Canada.

D’importants progrès ont été réalisés pour améliorer le processus de transformation vers le brut, mais la production additionnelle annule les gains et finalement la production totale continue d’augmenter. À l’aube 2015, on estime que les émissions totales pourraient être de 67 mégatonnes par an. Dans un tout ordre d’idée, on discute de technologies servant à capter le CO2 à l’intérieur des couches géologiques sédimentaires, une fois les hydrocarbures extraient, mais ce projet est uniquement au stade d’étude de faisabilité.

Le Québec dans une classe à part :

Le Québec a un assez bon bilan d’émissions de GES, grâce aux énergies renouvelables. En effet, 94 % de la puissance du Québec est de source hydraulique et les émissions du secteur de l’énergie ne comptent que pour 1,7 % des émissions totales. Cependant, nous ne pouvons pas dire que l’hydroélectricité est totalement propre puisqu’elle dénature nombre de rivières, mais elle a l’avantage d’être peu polluante.

En 1990, le Québec émettait 85,3 mégatonnes de GES contre 90,9 en 2003. L’objectif vert du Québec est de réduire de 10 Mt dans la période 2006-2012, soit une baisse de 1,5 % par rapport au niveau de 1990. C’est majoritairement dans le secteur du transport qu’il faudra concentrer les efforts puisqu’il est la principale source d’émission, avec 37,4 % des émissions.

Actions concrètes et espérances :

L’approche pessimiste :

Le protocole de Kyoto est la plus grande réalisation en matière de négociation sur le climat, à ce jour et ce même si les mesures prises sont largement dépourvues d’impact. En effet, seulement 37 pays industrialisés ont ratifié le protocole et accepté d’émettre 5,2 % moins qu’en 1990. Cependant, c’est plutôt une baisse de l’ordre de 40 à 60 % qui serait nécessaire pour stabiliser le climat.

De nombreux grands acteurs sont absents du protocole, faisant en sorte que Kyoto a une portée très limitée. De plus, les pays qui ont ratifié Kyoto risquent de voir certaines entreprises se délocaliser pour ne pas avoir à subir les contraintes liées au protocole.

L’approche optimiste :

Certains États ont leur propre mécanisme de lutte, comme la Californie, qui s’engage à réduire les émissions provenant des voitures de 30 % à échéance 201619. Neuf États du nord-est ont aussi un système de permis d’émission proche de celui de l’Europe. Ce même système en Europe a vu des transactions de l’ordre de 1,37 milliard d’euros pour 90 millions de quotas transigés dans les six premiers mois de 2005.

Ce système a aussi l’avantage de créer de l’emploi, a induit de nouveaux marchés et plus important encore, il a mis le poids de la pollution sur les épaules des entreprises et non sur celui des individus. En ce moment, la tonne de carbone se vend 10 euros.

Actions connexes que ce marché peut avoir s’il est étendu, il pourrait permettre de réduire la déforestation de 50 % sous une taxe carbone de 12 $ US/tonne. La déforestation produit 1,1 gigatonne de carbone par année et est la deuxième source de gaz à effet de serre.

Ce phénomène ferait en sorte qu’il serait plus profitable de préserver les puits de carbone, en l’occurrence la forêt, plutôt que de l’exploiter pour son bois ou pour l’agriculture.

Impact en droit de l’Union européenne :

Principes de l’acte juridique de l’Union européenne en matière de luttes aux changements climatiques :

Le plafonnement et les droits d’émissions

Il est principalement axé sur le CO2 émis par les grandes entreprises industriellesIl est appliqué par étapes et prévoit des examens périodiques et des possibilités d’extensions à d’autres gaz à effets de serre et d’autres secteurs.

Les plans d’allocations des droits d’émissions sont définis périodiquement.Il prévoit un cadre strict en matière de conformité.Le marché est à l’échelle de l’Union européenne, mais il exploite les possibilités de réduction des émissions dans le reste du monde grâce au mécanisme de développement propice et à la mise en œuvre conjointe.

Le système prévoit par ailleurs des liens avec des programmes compatibles existant dans les pays tiers.

Partager ce savoir à vos proches et posez-vous les bonnes questions pour vous et vos futures générations.

Paix et sincérité à tous.

Eveil-delaconscience

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