La toxicité est la mesure de la capacité d’une substance a provoquer des effets néfastes et mauvais pour la santé ou la survie chez toute forme de vie ( animale telles qu’un être humain, végétale, fongique, bactérienne ), qu’il s’agisse de la vitalité de l’entité ou d’une de ses parties ( ex. : foie, rein, poumon, cœur, etc. chez l’animal ).( ex. : produit chimique, radionucléide, molécule organique… )


le mot peut être employé pour décrire les effets toxiques sur un groupe de personnes, comme une famille ou une population dans son ensemble.

Le toxicologue et l’écotoxicologue s’intéressent aux effets directs et indirects, immédiats et différés, à fortes et faibles doses, en exposition chronique ou aiguë d’une substance ou d’un mélange (effet “cocktail”) sur les conditions externes et leurs effets délétères sur les communautés et organismes vivants, sur les organes, tissus, cellules ou organites et sur les gènes et la reproduction.

Un concept central est que la toxicité dépend de la dose, mais des phénomènes synergiques et de potentialisation interviennent aussi. Une autre notion importante est celle de seuil, qui peut varier selon l’espèce, l’individu, l’âge et sa condition de santé.

Si l’eau est toxique pour l’homme à très forte dose, a contrario, il existe un seuil pour des substances toxiques telles que le venin de serpent pour lequel il n’y a aucun effet toxique discernable..

Certains métaux et métalloïdes sont des toxiques connus (ex : Mercure, Plomb, Cadmium, Béryllium, Arsenic, Aluminium, etc. mais il existe de nombreuses

molécules organique ou complexes organo-métalliques toxiques.

Les radionucléides ajoutent l’effet de la radioactivité.

Généralement on distingue trois types d’entités toxiques :

chimique ;
biologique ;
physique.

Relation dose-effet avec les produits abordés :

Courbes dans un repère semi-logarithmique montrant le pourcentage d’effet de deux « stresseurs » (Facteurs de stress).

La relation dose-effet ou relation exposition-réponse ou plus simplement écrite dose-réponse exprime le changement d’effet, sur un organisme, provoqué par une quantité différente de « stresseurs » Après un certain temps d’exposition.

Elle peut s’appliquer à des individus (par exemple, une petite quantité n’a aucune incidence, alors qu’une grande dose est mortelle) ou à une population (par exemple, combien d’êtres vivants d’une population sont atteints selon le niveau d’exposition).

Cette notion est l’une des bases de l’établissement de « niveaux » et « seuils d’intervention » face aux contaminants jugés les plus préoccupants, avec d’autres éléments tels que les conditions techniques et économiques du moment .

Avec celui de biodisponibilité et de bioaccessibilité, le concept de dose-réponse est au cœur de l’étude scientifique des oligoéléments, mais aussi des poisons et des contaminants de l’environnement (domaines de la toxicologie et de l’écotoxicologie et en partie de l’écoépidémiologie).

Tous les organismes biologiques (dont l’Homme) sont en effet exposés (naturellement ou accidentellement) à de nombreux contaminants (aux propriétés chimiques, physiques, radiologiques variées), susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement).

Les doses biologiques auxquelles sont exposées les organismes déclenchent ou non une grande variété de réponses (dont des réponses adaptatives).

La compréhension de ces phénomènes, souvent complexes, est encore lacunaire. Elle est pourtant essentielle, et fait pour cette raison l’objet d’efforts de recherche dans les domaines de la biostatistique, de la toxicologie, de la pharmacologie, de la médecine (en particulier pour les neurosciences, l’immunologie, l’épidémiologie, la médecine du travail, la santé environnementale, la santé reproductive, la radiobiologie, la médecine vétérinaire…).

Les relations dose-effet font aussi l’objet de recherches dans le domaine la climatologie (boucles de rétroaction et interactions complexes avec le vivant), de la chimie fine et de la chimie des catalyseurs ou encore dans e domaine de l’environnement (par exemple pour la biologie du développement et du comportement, l’écologie et les services écosystémiques, ainsi qu’en écoépidémiologie.

Malgré d’importants progrès scientifiques dans ces domaines, des lacunes de connaissance et des dissensus importants persistent concernant les effets de l’exposition chronique aux faibles doses de nanoparticules, de prions pathogènes, de transgènes et de faibles doses de radioactivité. Mieux comprendre ces phénomènes est un enjeu pour l’évaluation des risques, l’évaluation et les choix de politiques publiques et pour la prospective.

L’évaluation de la dose reçue :

Elle doit être qualitative et quantitative. Ses effets sur l’entité biologique (la « réponse » varient selon le type de contaminant et la dose, mais aussi selon l’état de santé de l’entité biologique, son âge/phase cycle de développement ; par exemple l’embryon peut être sensibles à une très faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez l’adulte).

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Paix et sincérité à tous !

Eveil-delaconscience

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