Philosophie hermétique, mais qu’est ce que cela veut dire pour nous ? Guillaume Louis Figuier nous donne un aperçu dans son ouvrage « Philosophie hermétique L’alchimie et les alchimistes».

Les sciences occultes, la philosophie hermétique comme l’alchimie, sont des domaines de recherches effectuées par les initiés dans «le passé». Pour comprendre l’alchimie, il faut d’abord entreprendre «qui sont les initiés et pourquoi on occulte un savoir.»

L’alchimie, serait-elle devenue la chimie, connu à nos jours comme méthodes pour soit disant : produire, manger, guérir.

La première partie de ce livre est consacrée à un exposé sommaire des opinions et des doctrines professées par les philosophes hermétiques. On y trouvera le tableau des travaux exécutés par les alchimistes pour la recherche de la pierre philosophale, et le résumé des principales découvertes chimiques qui leur sont dues. La seconde partie est une sorte d’étude historique où l’on essaye de fixer le rôle que l’alchimie a joué dans la société du moyen âge et de la renaissance, époque où elle exerça le plus d’empire sur les esprits.

Télécharger le livre ici : Philosophie-hermétique- Lalchimie-et-les-alchimistes -Figuier-Louis-Eveil-delaconscience-

Guillaume Louis Figuier, né à Montpellier le et mort le à Paris, 9e, est un écrivain et vulgarisateur scientifique français.

Philosophie hermétique : L’Alchimie et les Alchimistes

PRÉFACE :

Malgré le profond discrédit dans lequel elle est tombée depuis la fin du dernier siècle, l’alchimie n’a pas perdu le privilège d’éveiller la curiosité et de séduire l’imagination. Le mystère qui l’enveloppe, le côté merveilleux que l’on prête à ses doctrines, le renom fantastique qui s’attache à la mémoire de ses adeptes, tout cet ensemble à demi voilé de réalités et d’illusions, de vérités et de chimères, exerce encore sur certains esprits un singulier prestige.

Aussi, depuis Aurélius Augurelle, qui composa en 1514, son poème latin Chrysopoïa , jusqu’à l’auteur de Faust , les pactes et les faiseurs de légendes n’ont-ils pas manqué d’aller puiser à cette source féconde ; l’imagination a régné sans partage dans ce curieux domaine dont les savants négligeaient l’exploration. L’alchimie est la partie la moins connue de l’histoire des sciences. L’obscurité des écrits hermétiques, l’opinion généralement répandue que les recherches relatives à la pierre philosophale et à la transmutation des métaux ne sont qu’un assemblage d’absurdités et de folies, ont détourné de ce sujet l’attention des savants. On peut cependant écarter sans trop de peine les difficultés que le style obscur des alchimistes oppose à l’examen de leurs idées. Quant à l’opinion qui condamne tous leurs travaux comme insensés ou ridicules, sur beaucoup de points elle est fausse, sur presque tous elle est exagérée.

L’alchimie fut-elle, d’ailleurs, le plus insigne monument de la folie des hommes, son étude n’en serait point encore à négliger. Il est bon de suivre l’activité de la pensée jusque dans ses aberrations les plus étranges. Détourner les yeux des égarements de l’humanité, ce n’est point l’honorer ou la servir ; rechercher, au contraire, en quels abîmes a pu tomber la raison, c’est ajouter à l’orgueil légitime que ses triomphes nous inspirent. Disons enfin que l’alchimie est la mère de la chimie moderne; les travaux des adeptes d’Hermès ont fourni la base de l’édifice actuel des sciences chimiques. Ces doctrines intéressent donc l’histoire des sciences autant que celle de la philosophie. L’ouvrage, ou plutôt l’essai que nous soumettons au jugement du public, a pour but d’attirer l’attention sur cette période, aussi curieuse qu’ignorée, de la science des temps passés. Voici l’ordre qui a été suivi pour la distribution des matières.

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