Pour le premier épisode de sa nouvelle émission « Vital Signs », CNN International propose de découvrir les immenses espoirs de la médecine portée par les progrès de l’impression 3D.

ORGANES. Imaginez un monde où il n’y aurait aucune liste d’attente pour la transplantation d’organe, et aucun risque de rejet de greffe par le corps humain… Une simple solution pourrait changer le visage de la médecine à tout jamais : une imprimante 3D capable de créer des organes et des cellules humaines.

C’est le sujet du premier épisode de la nouvelle émission de CNN International « Vital Signs », qui propose aux téléspectateurs de découvrir chaque mois l’univers de la médecine à travers des récits et des témoignages autour de sujets de santé.

Apporter des réponses concrètes sur les problématiques de santé :

Présenté par le Dr. Sanjay Gupta, neurochirurgien et ancien conseiller médecine à la Maison Blanche, cette série documentaire doit apporter des réponses concrètes sur les problématiques de santé, de leur détection à leur gestion, d’un point de vue technique et social et ce, à l’échelle mondiale.

Alors que vient d’être annoncée la greffe réussie d’un crâne fabriqué par imprimante 3D sur une patiente de 22 ans, ce 1er reportage nous emmène dans les laboratoires qui travaillent à concevoir plus que de simples prothèses, des organes fonctionnels entièrement imprimés.

– Cet épisode – diffusé aujourd’hui samedi 29 mars à 13h30 et dimanche 30 mars à 14h30 et 20h30 – nous fait découvrir les opportunités qu’offre l’impression 3D pour la recherche médicale.

Des organes humains aux prothèses, le Dr. Sanjay Gupta nous explique comment cette technologie révolutionnaire pourrait transformer les techniques médicales, et ce bien plus rapidement que nous le pensons…

A Propos d’euronews hi-tech :

Chaque année, de nombreux patients décèdent faute de ne pouvoir recourir à une transplantation d’organes vitaux. Les dons d’organe restent en effet bien en deça de la demande.

Mais voici un outil, l’imprimante 3D, qui pourrait bien redonner espoir.
Imprimer en trois dimensions un rein, un coeur, ou un foie… L’idée semble relever de la science-fiction, et pourtant, ce procédé permet de produire des tissus des muscles et des poumons, à partir de l’impression d’une fine pâte comtenant des cellules humaines.

Cette technique, aussi prometteuse pour les tranplantations que pour les tests de nouveaux médicaments, a été mise au point par une équipe de chercheurs de San Diego, en Californie.

Leur start-up, baptisée Organovo, dispose de l’une des premières bio-imprimantes au monde.
Les voilà donc aptes à reproduire des tissus musculaires humains, qu’on distingue à peine de ceux qu’on prélève sur le corps humain.

« En fait elle imprime du matériel grâce à ces deux têtes, explique le directeur d’Organovo Keith Murphy.
On a d’un côté les cellules… et de l’autre du gel…on a une précision de 20 microns…… Ainsi vous imprimez des cellules, elles se joignent alors en 3 dimensions pour créer un morceau de tissu. »

La synthèse de tissus humains a lieu derrière dans un espace stérile où travaillent une trentaine d’ingénieurs et de biologistes.

036 Coupe de la peau

L’encre est extraite de cellules souches, prélevées sur des tissus adipeux ou de la moelle osseuse.
Elles sont ensuite éises en culture, car il en faut des millions pour créer ne serait-ce qu’un millimètre de tissu.

Les cellules sont assemblées en différentes couches, elle vont ensuite grandir et d’interagir de manière à former un tissu musculaire fonctionnel, vivant, et semblable à celui du corps humain.

L’impression se limite pour l’instant aux muscles cardiaques, poumons et vaisseaux sanguins. Le coeur et le le fois n’ont pas encore fait l’objet d’expérimentations.

« Si vous n’avez pas la capacité de créer des vaisseaux sanguins alors vous êtes limités dans ce que vous pouvez faire, reprend Keith Murphy.
Pour l’instant on ne peut travailler que sur des surfaces millimétriques.

Mais le jour où on pourra imprimer un réseau sanguin sur une surface plus large alors on pourra travailler des tissus plus grands. »

Le point fort de cette médecine régénérative, c’est que le risque de rejet par le patient est nul, puisque les cellules sont prélevées sur son corps.

Cette technologie ambitionne, à terme, de répondre à la pénurie d’organes vitaux,

« C’est très difficile de dire combien de temps cela prendra, évidemment il y encore d’énormes recherches à faire, mais aussi des expérimentations, et des études cliniques, et tout cela prendra du temps », avance le vice-président d’Organovo Michael Renard.

Cette technologie intéresse vivement l’industrie pharmaceutique. De nombreux tests de nouveaux médicaments, effectués sur les animaux, ne produisent pas du tout les mêmes effets une fois testés sur des cobayes humains.
Les animaux diffèrent en effet du tissu humain.

Mais la perspective de remédier au déficit d’rganes vitaux en vue des tranplantatin est également très prometteuse. Reste à la start up de pouvoir aboutir
à la synthèse d’organes complets.

Un organe :

Est un ensemble de tissus concourant à la réalisation d’une fonction physiologique. Certains organes assurent simultanément plusieurs fonctions, mais dans ce cas, une fonction est généralement associée à un sous-ensemble de cellules.

Le niveau d’organisation supérieur à l’organe est le système, qui remplit un ensemble de fonctions complémentaires et le niveau d’organisation inférieur à l’organe est le tissu.

L’étude des organes relève de l’anatomie, qui fait partie du domaine de la biologie.

Les organes peuvent être décrits par des planches anatomiques, des préparations anatomiques, des représentations en cire ou des modèles informatiques.

Une Prothèse :

Une prothèse est un dispositif artificiel destiné à remplacer un membre, un organe ou une articulation.L’une des plus anciennes prothèses connues, datant de l’Égypte antique, aujourd’hui dans le musée du Caire. Le gros orteil est sculpté dans le bois. Il était lié au pied par une gaine de cuir cousue.

Prothèse articulaire : Ajout ou, mieux, substitution synthétique (acier, titane, céramique) destinée à remplacer en partie ou en totalité les surfaces articulaires d’une articulation humaine ou animale. La restauration associée des moyens d’union passifs est limitée, partielle ou totale.

  • En pratique orthopédique, il est posé 80 000 prothèses de la hanche par an en France, et 45 000 prothèses du genou. Il s’agit dans ce cas de prothèses internes ou endo-prothèses.
  • Les prothèses « externes » ou exo-prothèses ont pour objet la substitution d’un membre amputé.

Une orthèse corrige une fonction déficiente : une attelle est un système de contention soutenant un membre déficient. Ces derniers sont appelés « appareillages orthopédiques ».

Il existe également d’autres formes de dispositifs prothétiques : dans le cas de l’audition, ce sont les prothèses auditives (amplification externe des sons) et implants cochléaires (conversion directe des vibrations en stimulations électriques). À noter dans ce cas que l’opposition prothèse/orthèse n’est pas retrouvée, dans la mesure où la prothèse a un rôle de soutien et l’implant de remplacement.

En chirurgie de la paroi abdominale, on utilise souvent des prothèses, comme en chirurgie de la hernie inguinale.

On parle aussi de prothèse par extension pour désigner un outil remplaçant l’action de l’homme (objet prothétique).

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Paix et sincérité à tous !

Eveil-delaconscience

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