« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » .

François Mitterrand,

né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) et mort le 8 janvier 1996 à Paris (7e) , est un homme d’État français. Il est le 21e président de la République française du 21 mai 1981 au 17 mai 1995.

Agent contractuel sous le Régime de Vichy, puis résistant, il est onze fois ministre sous la IVe République : ministre des Anciens combattants et des Victimes de guerre, ministre de la France d’Outre-mer, ministre d’État, délégué au Conseil de l’Europe, ministre de l’Intérieur, garde des Sceaux, ministre de la Justice . Il est député de la Nièvre (de 1946 à 1958 puis de 1962 à 1981) et sénateur de la Nièvre (de 1959 à 1962).

Opposé au retour du général de Gaulle, il affronte celui-ci au second tour de l’élection présidentielle de 1965, qu’il perd. Il devient premier secrétaire du jeune Parti socialiste en 1971. Candidat de l’Union de la gauche à la présidentielle de 1974, il est battu par Valéry Giscard d’Estaing.

Candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 1981, il est élu 21e président de la République française face à Valéry Giscard d’Estaing, le 10 mai 1981, avec 51,76 % des suffrages exprimés. Il est le premier socialiste à occuper la présidence de la République sous la Ve République. Sa présidence se déroule du 21 mai 1981 au 17 mai 1995. Il détient ainsi le record de longévité (deux septennats complets) à la présidence de la République française.

Il fait voter l’abolition de la peine de mort en 1981 et plusieurs lois sociales, puis décide le « tournant de la rigueur » devant la menace qui pèse sur le franc. Il nomme Jacques Chirac Premier ministre après la défaite de la gauche aux élections législatives, en 1986. Son second septennat est notamment marqué par l’engagement militaire de la France dans la guerre du Golfe, la première nomination d’une femme, Édith Cresson, au poste de Premier ministre, l’adoption par référendum du traité de Maastricht, une deuxième cohabitation (avec Édouard Balladur à Matignon) et des révélations sur son passé et son mauvais état de santé.

Fin de mandat et décès :

Durant les derniers mois de sa présidence, François Mitterrand, diminué par la maladie, est contraint de rester la plupart du temps allongé. Ne se présentant pas à l’élection présidentielle de 1995, il pousse Jack Lang à briguer la présidence de la République et entretient des relations tendues avec le candidat du Parti socialiste, Lionel Jospin, qui se montre critique envers son passé et le bilan de sa présidence. Jospin est battu par Jacques Chirac au second tour de l’élection présidentielle, le 7 mai 1995.

Le 8 mai, le président élu, Jacques Chirac, et François Mitterrand, encore en fonction, célèbrent à Paris la victoire de 1945 et affichent leur bonne entente.

C’est la première fois que deux présidents de la République française se retrouvent côte à côte dans ce genre de cérémonie. Le 17 mai 1995, Jacques Chirac est officiellement investi et François Mitterrand lui transmet ses pouvoirs au cours d’une cérémonie officielle au palais de l’Élysée. Après la passation de pouvoirs, François Mitterrand se rend au siège du Parti socialiste, rue de Solférino, où il prononce son dernier discours public.

« En fait je suis le dernier des grands présidents » Il me dit ça vite, dans un mélange de pudeur et de grandiloquence. Comme s’il craignait que je le prenne pour un vieux fou, il tente de rationaliser l’aveu qu’il vient de me faire: « Enfin, je veux dire le dernier dans la lignée de De Gaulle. Après moi, il n’y en aura plus d’autres en France… À cause de l’Europe… À cause de la mondialisation… À cause de l’évolution nécessaire des institutions… Dans le futur, ce régime pourra toujours s’appeler la Vème République… Mais rien ne serra pareil. Le président deviendra une sorte de super-Premier ministre, il sera fragile (P. 159)

Citation du testament politique du Président François Mitterrand qui, dans le livre de Georges-Marc Benamou confiait aux Français :

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » 1.

jeudi 1er septembre 2011

( Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou –

Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus ).

 

 

 

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Eveil-delaconscience

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