introduction

Pour comprendre pourquoi ces produits sont vendus dans les marché

Un élément chimique

Qu’est ce qu’un organisme génétiquement modifié ? [ OGM ]

Différents OGM

De la génétique au génie génétique

Sélection

Recombinaison génétique et Transfert horizontal de gènes :

Brevetabilité du vivant et Réglementation des organismes génétiquement modifiés.

Commercialisation progressive : Chronologie du mouvement anti-OGM

Organismes transgéniques :

Les différentes étapes de la création d’un OGM sont :

Gènes de résistances : modifié un gène pour le rendre résistant !

Réglementation des OGM en France :

Réglementation des essais en champ

Produits alimentaires ou destinés à l’alimentation animale OGM ou contenant des OGM

introduction

Nous sommes nombreux à apprendre des choses à l’école, pendant des formations qui durent entre 1ans et 6ans selon les recherches (agro-alimentaire – chimie etc..), mais pourquoi ne nous disent-ils pas que les entreprises, que les scientifiques et chercheurs utilisent des produits chimiques pour préparer les aliments que nous allons manger ? Pourquoi nous mangeons des produits issus des laboratoires sans en connaitre la nocivité et qu’ils peuvent nous détruire à petit feu…? Les produits chimiques ne proviennent pas de la nature, ce sont des perturbateurs endocriniens parce qu’ils sont chimique et artificiellement préconçu pour agir, réagir et/ou s’accommoder : notre cerveau s’adapte et se modifie, c’est pour cela que nous sommes encore vivant, on devient ce que l’on mange.

C’est grave docteur ? Malheureusement on en oublierait presque que les docteurs apprennent seulement ce que l’on leur apprend à l’école. Qui financent les écoles ? Ne doutez pas : pour garder et maintenir une entreprises qui perdure, il faut manipuler les consciences et leurs faire croire qu’il n’y a qu’une seule solution et que c’est l bonne – le pétrole.

Nous en mangeons tous les jours des produits chimiques.

LES ORGANISATIONS, LOBBIES ET GOUVERNEMENT NOUS ON TOUS MANIPULÉS VIA LES PUBLICITÉS : LE BIO N’EXISTE PAS, C’EST DU MARKETING; LES MICROS PARTICULES, COMME LES PESTICIDES ET ENGRAIS QUE NOUS UTILISONS DANS NOS POTAGER SE PROPAGENT DANS L’ATMOSPHÈRE ET FINISSENT DANS NOS ALIMENTS !

N’est-ce pas bizarre d’avoir des personnes qui financent deux parties : ceux qui innovent des aliments chimiques, et ceux qui élaborent des médicaments et vaccins, pour vous soigner et être en bonne santé ?

Voir l’article sur MONSANTO – BAYER et les nombreux points citées ci-dessous.

Nous mangeons des produits génétiquement sans même le savoir et ce n’est pas une théorie. Ne confondons pas un fait et une théorie : nous avons des organisations comme L’AFFSA qui répertorie les aliments, fixe ses fameuse normes de qualités et les donne aux gestionnaires ?!

Pour comprendre pourquoi ces produits sont vendus dans les marchés,

il faut bien comprendre que les associations et organisations ne marche pas au service de la santé, mais bels et bien au service du profit et des multinationales – les actionnaires et philanthropes ne sont que des entreprises privées avec un siret. Et que font ses entreprises ? Elle vendraient des plantes modifiées génétiquement pour résister a l’aluminium.

La sécurité sanitaire des aliments pour les humains et les animaux en France ( AFFSA ) à ouvertement stipulé lors d’un reportage à cet encontre qu’ effectivement le rôle de cette association c’est de fixer ses fameuse normes de qualités et de les données aux gestionnaires. Son rôle ne va pas plus loin et ne peut pas aller plus loin.Ce qui peut-être tangible car en réalité se sont seulement les associations qui pourront réellement nous protéger des choses que vous consommez au quotidien.

Un élément chimique

Un élément chimique est l’ensemble des atomes caractérisés par un nombre défini de protons dans leur noyau,( voir définition ), qui peut fusionner artificiellement avec les agents existants – il peut ne faire plus qu’un avec l’organisme ( collaboration ), nuire, mais aussi «perturber votre esprit sans même le savoir» : Ses perturbateurs endocriniens que l’on accepte, dans la plupart de nos produits, et que l’on ingurgite quotidiennement peuvent nuire à nos codes génétiques ( ARN ), mais aussi modifier l’organisme vivant.

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Qu’est ce qu’un organisme génétiquement modifié ? [ OGM ]

Dans de nombreuses publications, comme dans la liste des technologies émergentes, que vous pouvez retrouver ici, nous relatons, par exemple que les produits chimiques ( OGM ) utiliser par Monsanto et ses compères, sont nocifs pour vous et votre santé : Nous n’extrapolerons pas avec les nombreux experts qui pourront affirmé cela; ils attendent leur retraite pour vous dire ce qui se cache [ … ] Nous vous invitons à prendre en compte la liste des aliments à évité, mais aussi de la partager à vos proches.

Il est désormais indiscutable de dire que les hommes négligent de vous dire la vérité. «Ceci pour leurs profits, mais aussi pour leurs intérêts». Les médias et associations font partie d’un système préconçu, ne croyez point qu’ils vont vous le dire ainsi, et que les normes vont être respecter : L’AFFASA et Corinne Couget l’avait stipulé quand elle avait dénoncé les produits chimiques dans l’alimentation. Voir l’article en vigueur pour plus d’informations.

il faut tout de même savoir que : « Les mêmes personnes qui vous diront que consommer des produits génétiquement modifiées est bénéfique pour votre santé, sont celles qui détruisent notre terre et l’environnement. Celles qui vous feront croire que les Organismes génétiquement modifiés sont une nécessité pour la surpopulation – ce qui n’est pas le cas : Cela n’est que pure invention pour réduire la taux de fertilité et vous faire consommer, ce qui rapporte beaucoup d’argent»

Selon wikipédia :

Un organisme génétiquement modifié ( OGM ) est un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par intervention humaine. Selon les définitions européennes, ces modifications doivent être issues du génie génétique.

La définition américaine inclut également les modifications issues de la sélection artificielle.

Le génie génétique permet de modifier des organismes par transgénèse, c’est-à-dire l’insertion dans le génome d’un ou de plusieurs nouveaux gènes. Un « organisme transgénique », terme qui désigne les organismes qui contiennent dans leur génome des gènes « étrangers », est donc toujours un organisme génétiquement modifié, l’inverse n’étant pas toujours vrai.

Le GloFish, issu du poisson zèbre, est l’un des premiers animaux génétiquement modifiés vendus comme animaux de compagnie. Il a été obtenu par l’introduction d’un gène issu d’une méduse (transgénèse). Il s’agit donc d’un type d’OGM particulier : un organisme transgénique.

La mise en œuvre de transgenèses permet un transfert de gènes héritables entre espèces évolutivement plus ou moins séparées (par exemple un gène prélevé sur le ver luisant et transféré chez le taureau) mais aussi de transférer des gènes entre espèces proches quand les techniques de croisement classique ont échoué (pomme de terre Fortuna).

L’aspect novateur de ces nouvelles techniques ainsi que leurs applications potentielles, notamment dans les secteurs médical et agricole, ont provoqué une controverse, une réflexion éthique ainsi qu’une guerre commerciale et des réglementations. Au sein des biotechnologies, les OGM sont un domaine de recherche qui fait depuis les années 1990 l’objet de nombreux investissements en recherche et développement à partir de financements tant publics que privés .

Si certains OGM peuvent présenter des risques, principalement vis-à-vis de la santé (production de molécules non désirées) ou de l’environnement (dissémination non désirée de gènes), certaines organisations scientifiques internationales, et notamment le Conseil international pour la science, affirment que les OGM commercialisés ne sont pas dangereux pour la santé humaine, et que les risques de dissémination sont correctement contrôlés.

D’autres organisations, par exemple le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), en France, ou le Independant Science Panel, au Royaume-Uni, estiment que les études auxquelles les organismes d’accréditation font référence sont insuffisantes, et que dans le domaine des cultures en plein champ les précautions prises ne permettent pas d’éviter la pollution génétique de l’environnement. Elles sont relayées en ce sens par les partisans du mouvement anti-OGM.

Inexistantes en 1993, les surfaces cultivées OGM, représentent en 2011, selon l’ISAAA, une association non-gouvernementale de promotion des biotechnologies, 160 millions d’hectares, dont près de 50 % dans les pays en développement.

Cela représente 3% des terres agricoles à l’échelle mondiale, bien que pour certains pays, comme les États-Unis, elles représentent 17% des surfaces agricoles et 47% des surfaces arables.

Selon le même organisme, le marché du produit final des cultures commerciales de maïs, de soja et de coton est évalué à plus de 160 milliards de dollars en 2011, et à 13,2 milliards de dollars pour celui des semences.

Des organisations écologistes estiment cependant que les chiffres concernant les surfaces cultivées sont surévalués.

En mai 2010, le journal Science rapporte la réalisation du premier organisme dont l’intégralité du génome a été synthétisée par des scientifiques. Il ne s’agit pas d’une « création » en tant que telle mais de la fabrication artificielle d’un génome préexistant .

Transgénèse et Directive sur la dissémination volontaire d’OGM.

Définition :

Dans toute l’acception du terme, un « organisme génétiquement modifié » est un organisme vivant (micro-organisme, végétal ou animal) dont le génome a été modifié artificiellement. Cette acception inclut toutes les voies possibles de modification de l’information génétique, allant de la méthode des croisements aux outils du génie génétique.

D’un point de vue législatif, un grand nombre de pays et d’organisations utilisent une définition plus restrictive en référence à celle précisée lors du Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques et qui entend par « Organisme vivant modifié » « tout organisme vivant possédant une combinaison de matériel génétique inédite obtenue par recours à la biotechnologie moderne ».

Cependant, cette définition n’est pas reconnue universellement. Certains pays, dont les États-Unis, ne font pas de ce recours à la biotechnologie moderne une notion discriminante. Ainsi, si l’Union européenne, dans la directive 2001/18/CE définit un OGM comme « un organisme, à l’exception des êtres humains, dont le matériel génétique a été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle » et si l’OCDE définit les OGM comme :

« a plant or animal micro-organism or virus, which has been genetically engineered or modified », les États-Unis considèrent qu’un OGM est un organisme ayant subi un « changement dans le matériel génétique […], que ce soit par l’intermédiaire de la sélection classique, du génie génétique [ou] de la mutagenèse ».

Certains pays, comme par exemple le Canada, même s’ils acceptent la définition « restrictive », appliquent aux « OGM » la même règlementation que celle qui a cours pour les produits modifiés par des méthodes classiques.

Différents OGM :

Un grand nombre d’OGM sont créés uniquement dans le but de mener des expériences scientifiques.

Pour comprendre le fonctionnement d’un organisme, la modification de son génome est aujourd’hui l’un des outils les plus utilisés.

De nombreux micro-organismes (bactéries, microalgues, levures, champignons) sont relativement faciles à modifier et à cultiver, et sont un moyen relativement économique pour produire des protéines particulières à visée médicale:

insuline, hormone de croissance, etc. Des essais sont également menés dans le même but à partir de mammifères, en visant la production de la protéine recherchée dans le lait, facile à recueillir et traiter. Les protéines ainsi obtenues, dites recombinantes, ne sont pas elles-mêmes des OGM.

Les plantes cultivées principales (soja, maïs, coton, tabac, etc.) ont des versions génétiquement modifiées, avec de nouvelles propriétés agricoles : résistance aux insectes, résistance à un herbicide, enrichissement en composants nutritifs. Cependant, dans le contexte agro-alimentaire, ces nouvelles variétés suscitent des controverses.

Les principales plantes GM cultivées en 2006 sont le soja et le maïs qui servent principalement à l’alimentation du bétail.

Les animaux transgéniques sont plus difficiles à obtenir, et les animaux ainsi obtenus ne sont pas encore commercialisés à des fins de consommation.

Si une lignée d’humains était issue de modifications génétiques, elle ferait partie des OGM.

Échanges de gènes réalisés par l’Homme avant les OGM

L’Homme réalise des échanges de gènes sur les plantes et les animaux depuis l’invention de l’agriculture, via la sélection puis hybridation.

Sélection :

Les plantes que l’Homme cultive aujourd’hui ainsi que les animaux dont l’Homme pratique l’élevage, n’existaient pas il y a 10 000 ans.

Ils sont le fruit d’un processus de domestication initié aux débuts de l’agriculture, vers l’an -8000. Consciemment ou non, l’homme a sélectionné – en choisissant de manger et de cultiver les plantes aux meilleurs rendements (graines les plus grosses, pépins plus petits, goût moins amer, etc.) – certains individus au sein des populations de plantes.

En effet, des mutations génétiques spontanées ont lieu en permanence et engendrent des êtres vivants particuliers. Ainsi, le maïs cultivé est issu de l’introgression de cinq mutations dans le téosinte (maïs sauvage), qui a transformé la morphologie de la plante en particulier au niveau de la ramification de la plante et de l’attache des grains de maïs au rafle.

Hybridation :

Article détaillé : Hybride :

Les Organismes génétiquement modifié

L’hybridation est le croisement de deux individus de deux variétés, sous-espèces (croisement interspécifique), espèces (croisement interspécifique) ou genres (croisement intergénérique) différents.

L’hybride présente un mélange des caractéristiques génétiques des deux parents. L’hybridation peut être provoquée par l’homme, mais elle peut aussi se produire naturellement.

Elle est utilisée, par exemple, pour créer de nouvelles variétés de pommes, en croisant deux variétés existantes ayant des caractéristiques intéressantes.

Sélection et hybridation font que la grande majorité des plantes aujourd’hui cultivées de par le monde sont le résultat d’un nombre considérable de mutations génétiques successives les ayant rendu non seulement plus productives mais aussi mieux adaptées à différents usages, à différentes conditions d’exploitations et à leur terroir.

Échanges de gènes sans intervention humaine :

Recombinaison génétique et Transfert horizontal de gènes :

La dénomination d’organisme génétiquement modifié fait référence à une modification artificielle du patrimoine génétique d’un organisme. Mais des mutations spontanées ainsi que des systèmes de transfert naturel d’ADN appelé transfert horizontal de gènes existent qui conduisent à l’apparition d’organismes dont le matériel génétique est inédit.

Ainsi, par exemple, le tabac (Nicotiana tabacum) et le blé résultent de l’addition spontanée de génomes ancestraux. Découvert à la fin des années 1950, le transfert horizontal de gènes a depuis été reconnu comme un processus majeur de l’évolution des bactéries, mais aussi des eucaryotes .

L’apparition de nouveaux gènes dans une espèce est un élément important du processus d’évolution des espèces.

Les principaux dispositifs d’échanges naturels de gènes, dont certains sont exploités par les techniques du génie génétique

sont les suivants :

  • Les rétrovirus sont des virus capables de faire intégrer leur information génétique dans le génome de leur hôte. Grâce à des séquences présentes de part et d’autre de l’ADN viral, qui sont reconnues par le génome hôte, ce dernier accepte sa césure et l’intégration de l’ADN viral. Les conséquences pour l’hôte sont rarement positives, elles consistent surtout en maladies, cancers, gale, et même rapidement la mort.
  • Le plasmide, qui est une petite molécule circulaire d’ADN, est mobile et peut passer d’une cellule à une autre. Certains plasmides peuvent alors s’intégrer au génome de la cellule hôte. Cette forme de transfert d’ADN est observée pour les bactéries, notamment pour des gènes de résistance aux antibiotiques. L’intégration de plasmide bactérien au génome d’un domaine différent (eucaryotes ou archaea) est limité à des bactéries spécifiques, et pour des couples d’espèces déterminés. Ainsi, Agrobacterium tumefaciens est une bactérie dont un fragment de son plasmide (l’ADN-T) est capable d’entrer dans une cellule végétale et de s’intégrer à son génome.
  • Dans le cadre de l’endosymbiose, un ensemble de processus évolutifs ont conduit à la formation d’organites (mitochondries et chloroplastes) dans les cellules eucaryotes, à la suite de l’intégration d’alpha-protéobactéries et de cyanobactéries. La majorité du génome des endosymbiotes a été transféré dans le noyau de l’hôte.

On citera également d’autres types d’évènements qui ne participent pas aux échanges de matériel génétiques, mais qui restent importants dans le contexte.

  • La reproduction entre individus interféconds permet la diffusion de matériel génétique. Le produit peut être un hybride présentant des caractéristiques génétiques propres. En outre, la reproduction peut être l’occasion pour des virus et autres organismes facteurs d’échange de gènes de passer d’un partenaire à l’autre.
  • Les mutations, ne sont pas en elles-mêmes une voie d’échange, mais elles peuvent produire le nouveau matériel génétique qui sera diffusé ensuite par échange, participant ainsi à l’évolution des espèces. Beaucoup de mutations sont neutres, certaines sont favorables, mais d’autres sont associées à des maladies génétiques ou des cancers.

De la génétique au génie génétique :

Génétique, ADN et Génie génétique :

Génie génétique

Au début du XXe, la redécouverte des travaux de Gregor Mendel (1822-1888) et les travaux de Thomas Morgan (1866-1945) sur la mouche Drosophila melanogaster permettent de comprendre que l’hérédité est due à la transmission de particules appelées gènes, disposées de manière linéaire sur les chromosomes.

En 1941, deux généticiens américains (George Beadle et Edward Tatum) ont démontré qu’un gène code pour une protéine donné. En 1953, les travaux de James Watson, Francis Crick, Maurice Wilkins et Rosalind Franklin, mettent en évidence la structure moléculaire à double hélice de l’ADN.

Cette découverte ouvre la voie à une discipline nouvelle, la biologie moléculaire En 1965, la découverte des enzymes de restriction, des protéines capables de découper l’ADN à des sites spécifiques, donnent aux chercheurs les outils qui leur manquaient pour établir une cartographie du génome. Elle ouvre aussi la voie au développement du génie génétique en permettant la « manipulation »

in vitro de portions précises d’ADN et donc des gènes. C’est la technologie de l’ADN recombinant, qui permet l’insertion d’une portion d’ADN (un ou plusieurs gènes) dans un autre ADN. Cette découverte est confirmée en 1973 par Paul Berg et ses collaborateurs.

Premiers pas :

Les premiers OGM sont des bactéries transgéniques. La première tentative de transgénèse par l’américain Paul Berg et ses collaborateurs en 1972, consista en l’intégration d’un fragment d’ADN du virus SV40, cancérigène, dans le génome de la bactérie E. Coli présente à l’état naturel dans le tube digestif humain.

Cet essai avait pour objectif de démontrer la possibilité de recombiner, in vitro, deux ADN d’origines différentes. L’ADN recombinant ne put être répliqué dans la bactérie. Cependant, devant la puissance des outils à leur portée, les scientifiques inquiets décident lors de la conférence d’Asilomar d’un moratoire qui sera levé en 1977.

En 1977, le plasmide Ti de la bactérie du sol Agrobacterium tumefaciens est identifié. Ce plasmide sert à cette bactérie de vecteur pour transférer un fragment d’ADN, l’ADN-T (ADN de transfert, ou ADN transféré), dans le génome d’une plante. Cet ADN comporte plusieurs gènes dont le produit est nécessaire à la bactérie au cours de son cycle infectieux.

Quelques années plus tard cette bactérie sera utilisée pour créer les premières plantes transgéniques.

En 1978, une souche de levure (eucaryote) auxotrophe pour la leucine est transformée par un plasmide d’origine bactérienne portant le gène LEU2.

En 1978, un gène humain codant l’insuline est introduit dans la bactérie Escherichia coli, afin que cette dernière produise l’insuline humaine. Cette insuline dite recombinante est la première application commerciale, en 1982 du génie génétique.L’insuline utilisée actuellement pour traiter le diabète est produite à partir d’OGM.

En 1982, le premier animal génétiquement modifié est obtenu. Il s’agit d’une souris géante à laquelle le gène de l’hormone de croissance du rat a été transféré. En 1983, le premier végétal génétiquement modifié est obtenu : un plant de tabac modifié pour résister à un antibiotique, la kanamycine. 1985, voit la première plante transgénique résistante à un insecte : un tabac dans lequel un gène de toxine de la bactérie Bacillus thuringiensis a été introduit.

En 2010, le premier organisme contenant un génome intégralement fabriqué par l’homme est décrit dans le journal Science. Il s’agit d’une souche de Mycoplasma capricolum dont le génome a été retiré est remplacé par le génome « JCVI-syn1.0 » conçu par l’équipe de Craig Venter, donnant naissance à une souche Mycoplasma mycoides.

Le génome a été créé par la synthèse de 1 078 oligonucléotides de 1 080 paires de bases, c’est 1 078 fragments ont été assemblés en 109 fragments de 10 080 paires de bases, eux-mêmes assemblés en 11 fragments de 100 000 paires de bases finalement réunis au sein du génome circulaire de 1 077 947 paires de bases.

Évolution du droit :

Brevetabilité du vivant et Réglementation des organismes génétiquement modifiés.

Louis Pasteur obtint en 1873 le premier brevet pour un organisme vivant, une souche de levure utilisée dans la fabrication de la bière.

En 1977 et 1978, aux États-Unis, seize projets de lois visant à encadrer les pratiques scientifiques liés à la recherche en biologie moléculaire ont été déposé au Congrès. Aucun n’a abouti.

En 1980, la Cour Suprême des États-Unis admet pour la première fois au monde le principe de brevetabilité du vivant pour une bactérie génétiquement modifiée. Il s’agit d’une nouvelle bactérie dite oil-eating bacteria mise au point par le docteur Diamond v. Chakrabarty.

Cette décision juridique est confirmée en 1987 par l’Office américain des brevets, qui reconnaît la brevetabilité du vivant, à l’exception notable de l’être humain. En 1986, alors qu’est réalisé sur son territoire le premier essai en champ de plante transgénique (un tabac résistant à un antibiotique), la France met en place la Commission du génie biomoléculaire, commission nationale, qui dépend du ministère de l’Agriculture.

Elle est responsable du respect des réglementations, contrôle les essais en champs et délivre les autorisations d’essais et de commercialisation des OGM. En 1989, mise en place de la Commission de génie génétique.

Celle-ci dépend du Ministère de la Recherche. Elle est chargée d’évaluer les risques liés à l’obtention et à l’utilisation des OGM et de proposer les mesures de confinement souhaitables pour prévenir ces risques.

En 1990, la Commission européenne s’empare de la question des OGM. Elle déclare : « L’utilisation d’aliments modifiés doit s’effectuer de manière à limiter les effets négatifs qu’ils peuvent avoir sur nous ».

Elle demande que le principe de précaution, qui implique une longue recherche sur l’innocuité du produit, soit respecté55. En 1992, l’Union européenne reconnaît à son tour la brevetabilité du vivant et accorde un brevet pour la création d’une souris transgénique. Elle adopte en 1998 la directive sur la brevetabilité des inventions biotechnologiques : sont désormais brevetables les inventions sur des végétaux et animaux, ainsi que les séquences de gènes.

Le principe d’équivalence en substance apparaît pour la première fois en 1993 dans un rapport de L’OCDE. En 1998, l’Europe adopte une Directive fondamentale relative à la protection des inventions biotechnologiques : sont désormais brevetables les inventions sur des végétaux et animaux, ainsi que les séquences de gènes.

Si les premières autorisations de commercialisation ont entrainé la mise en place d’instances chargées d’évaluer les risques liés aux OGM, Susan Wright écrit en 1994 : « Quand le génie génétique a été perçue comme une opportunité d’investissement, il s’est produit une adaptation des normes et des pratiques scientifiques au standard des entreprises. L’éveil du génie génétique coïncide avec l’émergence d’une nouvelle éthique, radicalement définie par le commerce »

En une vingtaine d’années, en parallèle à l’émergence de la science des biotechnologies et aux enjeux économiques, une branche du droit et des règlementations ont été créés. Les deux secteurs les plus importants pour les brevets sont ceux de la santé et de l’agriculture. Le marché potentiel se chiffre en centaines de milliards de dollars. Les finalités éthiques, économiques et politiques des OGM sont aujourd’hui un enjeu planétaire.

Commercialisation progressive :

Chronologie du mouvement anti-OGM :

En 1982, la fabrication d’insuline pour le traitement du diabète est la première application commerciale du génie génétique. L’insuline recombinante est aujourd’hui utilisée par des millions de diabétiques dans le monde.

En 1990, le premier produit alimentaire issu du génie génétique est commercialisé aux États-Unis et au Canada ; il s’agit de chymosine, enzyme permettant la digestion spécifique de la caséine et utilisée dans l’industrie agro-alimentaire en tant que substitut à la présure pour cailler le lait.

En 1993, la somatotropine bovine (rbGH ou STbr) est autorisée à la commercialisation aux États-Unis par la Food and Drug Administration. Destinée à rendre les vaches laitières plus productives, cette hormone, autorisée aujourd’hui dans de nombreux pays est interdite dans l’Union européenne et au Canada. En août 2008, l’entreprise Monsanto, seule entreprise à commercialiser la STbr sous la marque déposée Posilac® annonce son retrait de la fabrication.

Produites par des micro-organismes génétiquement modifiées, l’insuline, la chymosine ou l’hormone de croissance bovine, dites « recombinantes » ne sont pas elles-mêmes des OGM.

1994 : la première plante génétiquement modifiée est commercialisée: la tomate flavr savr, conçue pour rester ferme plus longtemps une fois cueillie ; elle n’est plus commercialisée depuis 1996 car elle était, selon certains, jugée fade et trop chère par les consommateurs. Cependant, le cas de la tomate flavr savr était en 1998 intégrée dans un procès intenté à l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux par un groupe de défense de consommateurs et qui aboutissait à une condamnation de cet organisme.

Depuis, des dizaines de plantes génétiquement modifiées ont été commercialisées dans le monde et, d’après l’OMS leur consommation n’a eu aucun effet sur la santé humaine.

1995 – 1996 : la commercialisation aux États-Unis par l’entreprise Monsanto du soja « Roundup Ready », résistant à l’herbicide non sélectif Roundup, du maïs « yield gard », résistant à l’insecte foreur de tige du maïs, et du coton « Bollgard », est autorisée73. L’association Greenpeace lance une campagne internationale contre la commercialisation d’OGM dans le domaine de l’alimentation et contre leur dissémination dans l’environnement.

Le 29 janvier 2000, est signé le Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques relatif à la Convention sur la diversité biologique, plus généralement appelé Protocole de Carthagène sur la biosécurité.

Sous l’égide de l’ONU, il constitue le premier accord international environnemental sur les OGM. Identifiant leurs spécificités, il est un instrument juridique basé sur les principes de précaution et de prévention que les États peuvent opposer aux règles de l’OMC. Entré en vigueur le 11 septembre 2003, il a recueilli à ce jour 157 instruments de ratifications.

En 2000 : L’Union européenne fixe à 0,9 % le seuil d’OGM qu’un produit alimentaire européen peut contenir sans être tenu de le signaler sur l’étiquette.

En 2001 : À l’occasion du premier Forum social mondial de Porto Alegre, Via Campesina lance un appel international à l’union pour lutter contre les OGM et en faveur des semences paysannes. À la clôture du forum, selon Attac, 184 organisations environ s’engagent à soutenir la lutte de la Vía Campesina à travers le monde et à organiser des actions pour l’arrêt de l’importation et de l’utilisation des OGM

Bien que la culture de maïs transgénique soit autorisée en France jusqu’au 21 mars 2000, les producteurs ont décidé de ne pas en planter pour respecter le choix de leurs clients et des consommateurs.

Les magistrats européens de Luxembourg concluent que la France a l’obligation d’autoriser la culture d’OGM sur son territoire sauf si elle peut apporter des informations prouvant que l’aliment présente un risque pour la santé humaine ou pour l’environnement.

Ils étendent la durée de l’autorisation de culture à 10 ans, alors que l’arrêté initial la limitait à 3 ans.

Le Conseil d’État s’incline devant le droit communautaire.

Le 14 décembre, à Montpellier, Greenpeace et plusieurs centaines de personnes, avec José Bové, manifestent contre les OGM à l’occasion de la conférence de l’ONU qui leur est consacrée.

Le 13 mai 2003, le gouvernement américain porte plainte devant l’Organisation mondiale du commerce pour forcer l’Union européenne à lever son « moratoire de fait » sur la vente de semences et d’aliments génétiquement modifiés.

L’Organisation mondiale du commerce autorise la restriction des importations dans le cas d’une « protection contre les risques pour l’innocuité des produits alimentaires et les risques découlant des espèces envahissantes provenant de végétaux génétiquement modifiés», mais ces conditions ne sont pas réunies, selon l’OMC, pour le différend opposant les pays producteurs (États-Unis, Canada, Argentine) à l’UE.

La communauté européenne s’est engagée à respecter les règles de l’OMC, concernant les OGM, avant février 2008.

Organismes transgéniques :

Article connexe : Transgénèse :

Hormis pour la xénobiologie, la possibilité de fabriquer un OGM repose sur le fait que le langage génétique est universel dans tout le monde du vivant connu à ce jour.

Du fait de cette universalité, un gène, issus d’un organisme « donneur », peut être introduit dans un organisme « receveur », lequel le prenant à son propre compte, est en mesure de le décoder et ainsi fabriquer la (ou les) protéine(s) qui lui correspond, chacune de celles-ci ayant une fonction.

À ce jour, les organismes donneur et receveurs peuvent être de la même espèce (sélection, génie génétique) ou d’espèces différentes (hybridation, génie génétique).

Cette simplicité basée sur une interprétation de la théorie fondamentale de la biologie moléculaire s’avère en réalité complexe à mettre en œuvre :

  • un gène pourra coder plusieurs protéines ;
  • une protéine pourra avoir plusieurs fonctions dans l’organisme receveur ;
  • l’expression d’un gène dépend de divers facteurs environnementaux.
  • l’universalité du code génétique, ne suffit pas à garantir que l’expression d’un gène d’un organisme s’opèrera ou s’opèrera correctement dans un autre organisme. Un certain nombre d’informations contenues dans les gènes, en particulier les informations épigénétiques, ne sont pas (ou mal) comprises d’une espèce à une autre. Une série de modifications du gène s’avère alors nécessaire. Le transgène introduit in fine n’est donc pas le gène original mais un gène modifié, une « construction génétique artificielle ».
  • Une fois exprimée chez l’organisme modifié, la protéine peut faire l’objet de modifications post-traductionnelles nécessaires à sa fonctionnalité, ou encore nécessiter une localisation précise dans la cellule (mitochondrie, chloroplaste, membrane plasmique)

Différentes étapes d’élaboration :

Les différentes étapes de la création d’un OGM sont :

  • L’identification et le clonage de la séquence d’intérêt à introduire dans l’organisme cible,
  • La réalisation du transgène, c’est-à-dire la molécule d’ADN à introduire dans l’organisme cible, il peut s’agir de la séquence d’intérêt seule, ou d’une séquence comportant plusieurs gènes.
  • L’introduction du transgène dans une cellule de l’organisme cible, puis son intégration au génome.
  • Dans certains cas une étape de régénération d’un organisme complet est nécessaire (par exemple on peut modifier une cellule végétale à partir de laquelle une plante se développera)

Le dernier point comporte deux étapes essentielles, différentes l’une de l’autre, mais souvent confondues. Le transfert d’une molécule d’ADN dans un organisme et le transfert de cette même molécule dans le génome de l’organisme.

Cette confusion est renforcée par l’utilisation du terme vecteur qui désigne à la fois, une molécule d’ADN comportant le ou les gènes d’intérêt (plasmides, transposons, virus (génome)), ou l’organisme vivant (Agrobacterium tumefaciens, virus) qui permet l’introduction du premier vecteur dans l’organisme cible.

Procaryotes, bactéries et archéobactéries :

Les plasmides bactériens présentent l’intérêt d’être faciles à purifier et à modifier pour y intégrer de nouveaux gènes. Le plasmide transformé est incorporé dans les bactéries où il reste distinct de l’ADN chromosomique (sauf dans le cas des épisomes), tout en étant capable d’exprimer un ou plusieurs gène(s) d’intérêt.

Le plasmide modifié comporte généralement un gène de résistance à un antibiotique, qui est employé comme marqueur de transformation (ou de sélection). Ainsi, seules les bactéries ayant incorporé le plasmide sont capables de croître dans un milieu comportant l’antibiotique correspondant.

Grâce aux capacités importantes de multiplication des bactéries (Escherichia coli double sa population toutes les 20 minutes), il est possible par cette technique de disposer de la séquence génétique d’intérêt en grande quantité.

En revanche, la spécificité des systèmes plasmidiques limite les bactéries capables d’incorporer le plasmide modifié.

D’autre part la stabilité de la transformation par plasmide est dépendante de la nécessité de la cellule à conserver ce plasmide, c’est-à-dire la bactérie ne conserve le plasmide acquis que si celui-ci lui confère un avantage sélectif, généralement il s’agit de la résistance à un antibiotique.

Si ces bactéries sont cultivées en absence de l’antibiotique, elles auront tendance à ne pas conserver le plasmide, on dit alors qu’il faut exercer une pression de sélection pour que les bactéries le maintiennent. Certaines archaea peuvent également être transformées par un plasmide, mais les méthodes de biologie moléculaire associées à ces organismes sont encore peu développées.

Les épisomes sont des plasmides possédant certains gènes supplémentaires permettant la synthèse d’enzymes de restriction qui mènent à son intégration aux chromosomes bactériens par une recombinaison épisomale.

Une fois intégré au chromosome de la cellule, la transmission du ou des caractères génétiques est assurée lors de la mitose de cellules mères en cellules filles, contrairement aux plasmides qui se répartissent de façon aléatoire. Un autre moyen de procéder à une transformation de bactéries avec intégration d’ADN, est d’utiliser des transposons.

Chez certaines bactéries, ces transposons actifs peuvent véhiculer et faire intégrer le gène d’intérêt. Certains virus sont également capables d’infecter des bactéries ou des archaea, et d’intégrer une partie de leur génome dans le génome de leur hôte.

Eucaryotes (plantes, animaux, champignons)

Schéma de production d’un OGM

Vecteur génétique :

Comme pour les bactéries, il est nécessaire d’utiliser des vecteurs génétiques pour introduire les séquences d’ADN d’intérêt dans le génome de l’organisme à modifier. De nombreux types de vecteurs existent suivant l’organisme cibles

par exemple :

  • Plasmides : Il existe également des plasmides pouvant être introduits dans des organismes eucaryotes. Ceux-ci peuvent être soit maintenus dans les cellules, soit intégrés (au moins en partie) au génome de l’organisme cible.
  • Transposons : cette séquence d’ADN transposable est utilisée avec un transgène auquel ont été ajoutés à ses extrémités des sites de reconnaissance de l’ADN. La taille du transgène doit être limitée. Les techniques à base de transposons sont employées essentiellement sur la drosophile.

Transfert du matériel génétique dans l’organisme cible :

Transfert indirect d’ADN ou transfert biologique :

Les séquences d’ADN d’intérêt (ADN), étranger à l’organisme, peuvent être introduites dans l’organisme de destination par l’intermédiaire d’un autre organisme vivant :

Les principales techniques employées sont les suivantes :

  • Agrobacterium tumefaciens : cette bactérie possède un plasmide (appelé plasmide Ti) dont une portion d’ADN (l’ADN-T pour ADN Transférable) est capable de s’intégrer dans le génome des plantes, ce qui en fait le vecteur le plus largement employé pour la création de végétaux transgéniques. Le transgène est intégré dans le plasmide de cette bactérie, qui le véhicule jusqu’à l’ADN chromosomique de l’hôte. Plusieurs méthodes existent pour transformer une plante à l’aide d’Agrobacterium tumefaciens:
  1. La bactérie peut être infiltrée dans les feuilles, ou pénétrer au niveau d’une blessure.
  2. Le « trempage » des fleurs dans une solution d’Agrobacterium tumefaciens. Cette méthode présente l’intérêt d’intégrer le transgène dans les cellules germinales (pollen et ovules) et donc d’obtenir une descendance transgénique.
  3. La transformation de culture de cellules végétales indifférenciées (« cals ») par Agrobacterium tumefaciens. Il faut ensuite régénérer des plantes à partir de ces cals.
  • Rétrovirus : ces virus ayant la capacité d’intégrer leur matériel génétique dans les cellules hôtes pour développer l’infection, des vecteurs ont été élaborés en remplaçant les gènes permettant l’infection par un transgène. Toutefois, les rétrovirus sont très spécifiques à leur hôte, et ces vecteurs ne peuvent accepter de transgène de taille trop grande.

Transfert direct d’ADN :

Photographie montrant un canon à ADN

Canon à ADN

Des organismes dont les membranes sont fragilisées ou des cellules végétales dépourvues de parois (telles les protoplastes) sont mis en contact avec de l’ADN. Puis un traitement physique ou chimique permet l’introduction de l’ADN dans les cellules.

D’autres techniques telles que la micro-injection, la macro-injection et d’autres techniques de biolistique permettent l’introduction mécanique de l’ADN dans les cellules.

Croisement et fusion cellulaire :

Article détaillé : Fusion cellulaire :

Fusion_cellulaire

Le plus ancien des modes de transfert de matériel génétique utilisé par l’homme est le croisement entre individus. Cela peut être réalisé entre individus de même espèces ou d’espèces proches (hybrides).

L’un ou les deux individus peuvent être des individus transgéniques, ceci est particulièrement utilisé pour réunir plusieurs traits modifiés en un seul individu.

La fusion cellulaire (y compris la fusion de protoplastes) qui aboutit à des cellules vivantes présentant de nouvelles combinaisons de matériel génétique héréditaire sont constituées par la fusion de deux cellules ou davantage au moyen de méthodes qui ne sont pas mises en œuvre de façon naturelle.

Intégration du matériel génétique dans le génome de l’organisme modifié :

Le matériel génétique transféré à l’organisme modifié, peut être contenu dans un plasmide qui sera conservé tel quel, dans ce cas il n’y aura pas d’intégration au génome au sens propre. Dans les autres cas le transgène sera intégré par recombinaison au génome de l’organisme.

Gènes utilisés :

La liste des gènes qui peuvent être utilisés est virtuellement infinie, mais il est possible de définir différentes grandes catégories de gènes.

Gènes marqueurs :

Article détaillé :

Gène marqueur.

Il s’agit là, non de caractéristique que l’on souhaite conférer à l’organisme, mais d’artifice technique permettant d’identifier et de trier les cellules dans lesquelles la construction génétique voulue a été introduite, de celles où l’opération a échoué.

Les gènes de résistance aux antibiotiques sont utilisés comme marqueurs de sélection simples et pratiques :

il suffit en effet de repiquer les cellules dans un milieu contenant l’antibiotique, pour ne conserver que les cellules chez lesquelles l’opération a réussi. Les gènes de résistance aux antibiotiques utilisés (que l’on peut toujours trouver dans certaines PGM actuellement) étaient ceux de la résistance à la kanamycine/néomycine, ampicilline et streptomycine.

Leur choix s’est imposé naturellement, par le fait qu’ils étaient d’usage courant pour s’assurer de la pureté des cultures microbiennes, en recherche médicale et en biologie, et peu, voire pas utilisés en médecine humaine. Depuis 2005, ils sont interdits pour tout nouvel OGM.

Pour ne plus laisser en place que le gène d’intérêt, de manière à être sûr que les gènes de résistance n’interfèrent pas avec le phénotype observé, deux méthodes sont possibles :

une méthode d’excision de ces cassettes « gènes de résistance » et la transgénèse avec un système binaire (deux plasmides : l’un portant la cassette « gène d’intérêt », l’autre la cassette « gène marqueur ». Dans la descendance des plantes GM obtenues, seules celles qui possèdent la cassette « gène d’intérêt » sont retenues.

Gènes de résistances : modifié un gène pour le rendre résistant !

Article détaillé :

gène de résistance :

Maïs Bt :

( Les maïs Bt sont des variétés de maïs qui ont été modifiées génétiquement par l’ajout du gène leur conférant une résistance aux principaux insectes nuisibles du maïs, entre autres une pyrale )

La résistance aux insectes est conférée aux plantes par des gènes codant une forme tronquée de protéines endotoxines, fabriquées par certaines souches de Bacillus thuringiensis

(bactéries vivant dans le sol). Il existe de multiples toxines, actives sur différents types d’insectes :

Par exemple, certaines plantes résistantes aux lépidoptères, tels que la pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis), portent des gènes de type Cry1(A).

Pour la résistance aux herbicides sont utilisés des gènes conférant une tolérance au glufosinate d’ammonium (dans le Liberty Link) et au glyphosate (dans le Roundup Ready).

Gène de stérilité :

Le gène de stérilité mâle (barnase) code une ribonucléase qui s’oppose à l’expression des molécules d’acide ribonucléique nécessaires à la fécondité. Il est contrôlé de façon à ne s’exprimer que dans le grain de pollen.

Le gène barstar, quant à lui, est un inhibiteur de cette ribonucléase, et rend sa fertilité au pollen.

( Barstar est une petite protéine synthétisée par la bactérie Bacillus amyloliquefaciens . Sa fonction est d’inhiber la ribonucléase activité de son partenaire de liaison barnase , avec laquelle elle forme un complexe extrêmement fortement lié à l’intérieur de la cellule jusqu’à ce que la barnase est sécrétée.)

La combinaison des deux gènes permet, par exemple, d’empêcher l’autofécondation dans une variété pure porteuse de barnase, mais d’autoriser la production de graines par un hybride de cette variété et d’une autre, porteuse de barstar.

Ainsi, on peut obtenir de semences hybrides homogènes (utilisé pour des salades en Europe), ou empêcher le réemploi des graines.

La technologie « Terminator » s’agit en fait d’un « système de protection technologique », breveté par la société Delta & Pine Land et le ministère américain de l’Agriculture.

Cette technologie permet la modification génétique de semences pour empêcher la germination de la génération suivante de semences.

Il ne s’agit pas de stérilité au sens strict du terme puisque les plantes sont capables de produire des graines, c’est la germination de celle-ci qui est inhibée.

Cette technologie a été surnommée Terminator par ses opposants .

ogm slogan

Réglementation des OGM en France :

Réglementation des organismes génétiquement modifiés :

La réglementation française sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) découle essentiellement de l’application de la réglementation européenne, en particulier de la Directive 2001/18/CE et définit les modalités de

« dissémination volontaire d’OGM à des fins de recherche et de développement » et de « mise sur le marché d’OGM ».

Du point de vue de la consommation humaine et animale de produits OGM, un certain nombre de produits sont autorisés par l’UE et sont actuellement importés en France directement ou indirectement.

Du point de vue de la culture des OGM, quelques produits sont autorisés dans l’Union européenne.

La culture d’OGM en France est donc aussi autorisée en principe , mais n’est pas pratiquée pour cause d’interdiction nationale.

Norme de détection :

La norme expérimentale française XP V 03-020-2 fournit un cadre général aux méthodes qualitatives et quantitatives de détection d’ADN transgénique dans les produits alimentaires en utilisant la réaction de polymérisation en chaîne (PCR).

Cette norme spécifie des exigences minimales et des critères de performance et, détaille le principe (amplification de la séquence cible par PCR et confirmation de l’identité des produits d’amplification), les réactifs, l’appareillage et les équipements, le mode opératoire, l’interprétation des résultats et le rapport d’essai.

Présence fortuite d’OGM dans les semences :

Article connexe : Surfaces cultivées en France.

Sur les autres projets Wikimedia :

Les services de la Répression des fraudes ont mis en œuvre en 2003-2004, un plan de contrôle sur la présence fortuite d’OGM dans les semences produites ou importées en France.

La surveillance a porté sur 103 prélèvements de semences dans 25 départements et 39 entreprises. Les semences étaient d’origine française dans 82 prélèvements et, de différents pays pour 21 prélèvements

(7 Hongrie, 7 Chili, 2 États-Unis, 1 Allemagne, 1 Autriche, 1 Canada, 1 Turquie, 1 Slovaquie). Les espèces concernées étaient le maïs (49 prélèvements), le soja (18), le colza d’hiver (33) et le colza de printemps (3).

L’analyse a révélé la présence de traces d’OGM à hauteur de 0,1 % dans quatre échantillons sur 103 :

  • un cas de MON 810 : événement de transformation autorisé dans l’Union européenne,
  • un cas de MON 810 et Bt 176 : événements de transformation autorisé dans l’Union européenne,
  • un cas de T 25 : événement de transformation autorisé dans l’Union européenne,
  • un cas de MON 810 et d’un événement de transformation non identifié.

Réglementation des essais en champ :

Pour l’INRA, les essais de culture OGM en plein air « sont parfois indispensables pour tester et vérifier le comportement des OGM dans un environnement complexe qui ne peut pas être reproduit en serre » .

Ils doivent faire l’objet d’une déclaration concernant l’emplacement de la parcelle d’essais.

Dans les faits, l’essentiel des essais a été détruit par des activistes anti-OGM des ONG, en 2008, Limagrain, le principal semencier français, effectuait la totalité de ses essais en champs à l’étranger.

La question des essais en plein champ est une question épineuse aussi bien du point de vue académique que politique.

Pour le politique, le cas du Gers est un cas d’école : en juin 2004 le Conseil général du Gers se déclare opposé « à tous essais privés ou publics, à toutes cultures de plantes génétiquement modifiées en plein champ sur le territoire du département » au nom de « la santé, la salubrité publique, la biodiversité et les productions existantes en agrobiologie ».

Le préfet du Gers fait alors appel au tribunal administratif de Pau qui lui donne raison. Le dossier remonte ensuite jusqu’au conseil d’État qui donne raison au Conseil général du Gers (l’État est condamné à lui reverser 3 000 euros de dommages et intérêts), considérant que la délibération du Conseil général porte bien sur « un objet d’intérêt départemental ».

Le Gers a ensuite continué ses actions anti-OGM. Après la décision du 28 juillet 2010 de la Commission Européenne d’autoriser l’importation et la commercialisation de cinq nouveaux maïs OGM et de renouveler l’autorisation pour un sixième sans consultation ni des états de l’UE, ni du parlement européen, le Gers dépose un recours contre la Commission Européenne devant la Cour de Justice de l’Union Européenne.

Le Gers est soutenu par de nombreuses régions dans son effort.

Finalement, la Cour de Justice de l’Union Européenne rejette le recours du Conseil pour irrecevabilité.

Dossiers en cours :

  • Le 9 septembre 2011, la Cour Européenne de Justice a jugé que l’invocation de la clause de sauvegarde pour interdire la culture du maïs MON 810 par la France n’avait pas de base légale, mais n’a pas apporté de jugement sur la justesse de l’invocation de la clause. Par conséquent, le Conseil d’État a annulé l’Arrêté d’interdiction de 2008, le 28 novembre 2011 (Décision n° 313605).
  • Le 16 mars 2012 le gouvernement français invoquait de nouveau la clause de sauvegarde pour interdire la culture du maïs MON 810
  • L’Union européenne ayant autorisé la culture d’une pomme de terre transgénique « Amflora« , le HCB a donné, en 2010, un avis sur les modalités de culture en France.
  • En 2011, l’Union européenne avait projeté de transférer le pouvoir de décision concernant l’autorisation de culture des OGM au niveau des États-membres, l’étude scientifique des dossiers s’effectuant toujours au niveau européen. Ce transfert devait permettre un examen plus rapide des demandes, et devrait aussi éviter l’invocation permanente de la clause de sauvegarde. La plupart des états-membres se sont opposés à ce projet de « responsabilisation », le projet est actuellement au point mort.
  • Aucune plante OGM n’est actuellement cultivée commercialement en France.

Produits alimentaires ou destinés à l’alimentation animale OGM ou contenant des OGM :

La réglementation européenne s’applique et la France n’a pas pris de mesure spécifique contre l’importation.

Au 19 janvier 2012, 3 sojas, 25 maïs, 2 colzas, 3 cotons, 1 pomme de terre et 1 betterave sont autorisés à l’importation pour consommation humaine et/ou animale.

Ces OGM sont présents de manière très significative dans l’alimentation animale, en particulier le tourteau de soja importé directement à Lorient ou à Brest (environ 3 millions de tonnes), ou provenant des usines de trituration de soja françaises.

Les OGM non autorisés par l’Union Européenne ne peuvent être importés, ni être présents en quantité décelable dans les produits importés. Ainsi en 2006, du riz américain contenant de l’OGM LL601 non autorisé par l’UE est bloqué à l’importation.

Selon un rapport de commission sur le problème des autorisations asynchrones d’OGM, l’import par l’UE de produits venant de pays utilisant des cultures OGM peut poser des problèmes.

D’où le risque d’une coupure des sources d’approvisionnement non-OGM d’une part (soit par manque de disponibilité, soit à cause de la présence même très faible d’OGM non autorisés par l’UE), ou classiques (soja par exemple) si certaines variétés OGM ne sont pas approuvées à temps par l’UE.

D’autre part, la coexistence entre les cultures OGM et sans OGM peut aussi poser problème. Il est difficile de maintenir une filière sans-OGM (en particulier biologique) quand des OGM ont été autorisés à la culture.

Pour votre santé

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Paix et sincérité à tous !

Eveil-delaconscience

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